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Le célèbre présentateur de l’émission de France 2 «Complément d’enquête» Benoît Duquesne est mort vendredi. Il avait 56 ans


467517-benoit-duquesne-a-l-occasion-de-la-637x0-3Au Palais de Tokyo à Paris en août 2013. © MPP / VISUAL Press Agency Le 04 juillet 2014 | Mise à jour le 04 juillet 2014 LA RÉDACTION . L’annonce du décès de Benoît Duquesne a pris tout le monde de court. Le journaliste de 56 ans s’est éteint vendredi à la suite d’une crise cardiaque, selon la direction de France Télévisions. Son corps a été retrouvé sans vie dans sa péniche de l’Ile-Saint-Denis, à Paris, en milieu de journée. Il laisse derrière lui une femme et quatre enfants.

«L’ensemble des personnels de France 2 partage la peine et le chagrin de sa famille et de ses proches. La rédaction rendra hommage à ce grand professionnel dans le journal de 20h de ce soir», a fait savoir France 2 dans un communiqué. 20 ANS DE FIDÉLITÉ À FRANCE TÉLÉVISIONS Originaire de Roubaix, il avait fait ses débuts à Europe 1 comme grand reporter. Il couvrira de nombreux conflits de la guerre du Golfe à la guerre en Bosnie. En 1994, il rejoint le service public et devient le joker des journaux télévisés de France 2. De juin à juillet 2005, il présente le JT de 13 heures de la deuxième chaîne pour pallier le départ soudain de Christophe Hondelatte.

Mais c’est surtout en tant que présentateur de l’émission d’investigation «Complément d’enquête» que le grand public le connaissait. Il avait pris les rênes du programme phare de France Télévisions en 2001. Admiré par ses pairs, le présentateur est connu pour avoir poursuivi à moto Jacques Chirac le soir de son élection à la présidence de la République en 1995 pour lui soutirer quelques mots. Un grand moment de télévision, dont il avait du mal à se défaire. «Ça me gênerait quand même un petit peu si on ne retenait que cela, parce que j’ai été grand reporter un peu partout dans le monde. Mais c’est marrant de voir que cette image occulte tout le reste», affirmait-il au «Figaro» en avril dernier. C’est aussi lui qui a couvert la mort de François Mitterrand en 1996, toujours pour France 2, posté devant le numéro 9 de l’avenue Frederic Le Play, à Paris, où l’ancien président de la République s’est éteint.

Toute la famille du journalisme pleure aujourd’hui un homme de convictions, aimé de tous. Dans un communiqué, Denis Olivennes, président d’Europe 1 et Fabien Namias directeur général d’Europe 1, au nom de toutes les équipes de la station, s’associent à la douleur de son épouse et de ses quatre enfants auxquels ils présentent leurs sincères condoléances. De notre correspondante Maty Gauthier Fanny avec Paris Match

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