Lanfia Touré (Opérateur économique) : « Nous avons réussi à accroître notre chiffre d’affaires, après 10 ans d’entrepreneuriat»
Abidjan, 30-06-2017 (lepointsur.com) On le sait très actif et ambitieux. Agé de 38 ans, Lanfia Touré, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est un jeune cadre et opérateur économique, beaucoup apprécié par la jeunesse ivoirienne. Pour qui, il est un modèle de développement et de réussite. Adulé par les artistes ivoiriens, l’honorable Lanfia Touré, dixit ‘’Député Choco’’, est responsable de ‘’LT Concept’’.Une entreprise de communication, œuvrant dans l’événementiel. Il tire, somme toute, son inspiration de ce dicton anglais : « Put your passion in action ». (Transmettre la passion que nous avons en action).
D’où détenez-vous ce prestige dans le monde du développement ? Nous ne pensons pas, que cela est vraiment du prestige. D’autant que, c’est avec beaucoup de modestie que nous essayons d’apporter notre pierre à l’édifice. « Small action for global impact ». Cite-t-il. Si nous sommes, par exemple, plusieurs jeunes à poser ce genre de petites actions, c’est sûr que nous aurons un impact global. Nous essayons pour notre part, de le faire avec foi et abnégation. Cependant, nous refusons le vocable prestige. Nous voulons surtout, évoluer dans l’humilité et l’efficacité.
Vous rencontrez sans doute de nombreuses difficultés. Lesquelles ? Nous rencontrons évidemment d’énormes difficultés au niveau des financements et du recrutement. Nous sommes également confrontés à la concurrence déloyale. Nous ne disposons pas de bons financements. De fait, nous ne pouvons pas recruter des personnes, qui ont un certain niveau de compétence. Nous sommes obligés de recruter des personnes que nous formons, et essayons de transmettre nos connaissances afin qu’ils puissent les relayer sur le terrain. Nous avons réussi à accroitre notre chiffre d’affaires après 10 ans d’entrepreneuriat. Nous avons réussi également à nous occuper de nos entourages, de nos familles. La satisfaction est globale. C’est dire que, nous ne nous sommes pas trompés, car l’entrepreneuriat est un chemin qui peut amener un individu, vers sa réussite et son épanouissement.
Comment envisagez-vous l’avenir de votre entreprise ?
Au cours d’un séminaire, il y a de cela, environ 3 mois, nous avons choisi pour thème : ‘’ LT Concept, n°1 de l’Edition et de l’Evénementiel en Côte d’Ivoire à l’horizon 2020-2025 ’’. Tout simplement, vous dire que, c’est la vision que nous avons pour notre entreprise. Nous nous attelons à travailler et espérons que la population de Côte d’Ivoire saura nous faire confiance. Et sera convaincue qu’entreprendre n’est pas une mince affaire. Mais un chemin conduisant à l’épanouissement.
A y voir de près, vous semblez beaucoup busy. Comment parvenez vous à concilier votre vie d’entreprise à celle de votre fonction de député suppléant ?
Nous avons réussi, tout de même, à faire la part des choses. Nous avons en effet, scindé notre vie en trois parties. La première est consacrée à Dieu, à qui, nous demandons de nous guider sur le droit chemin. Nous avons ensuite la politique pour impacter, pour contribuer au développement de notre communauté, parce qu’on ne peut pas rester chez soi et le faire. Enfin, le travail, la famille. En somme, nous devons faire la part des choses. La politique est faite pour apporter. Le travail pour vivre de ses gains. C’est ce qui nous amène généralement à continuer notre travail. Des aînés disent que nous avons une nouvelle vision.
Vous avez été choisi comme député suppléant, aux dernières élections législatives. Qu’est-ce qui a milité en votre faveur ?
Certainement notre conviction à pouvoir apporter quelque chose à la communauté. Des aînés, des parents nous ont fait confiance en disant que nous avons une nouvelle vision qui devrait être partagée par l’ensemble des populations. Notre délégué communal et notre candidat m’ont désigné. C’est avec une forte humilité que nous essayé d’apporter notre contribution, à cette élection. Y compris tous les engagements pris sur le terrain.
A voir votre parcours empreint de réussite, l’on est tenté de vous demander, les conseils que vous pouvez-vous donner aux jeunes, qui ambitionnent se lancer dans un quelconque business.
Pour les jeunes qui envisagent de suivre mes traces, la première des choses à faire, c’est le « Fighting spirit », c’est-à-dire, l’esprit de combat. Il ne faut pas qu’ils accèdent au découragement, ils doivent continuer de croire. Il faut qu’ils aient des idées, et qu’ils s’approchent de ceux qui ont déjà de l’expérience. Il les faut mûrir leurs projets et rechercher ses financements. Comme nous le disons très souvent, chercher un financement, chercher un travail, est lui-même un travail. Pour dire, qu’il faut continuer de se battre. Car au bout de l’effort, il y a la récompense.
Médard KOFFI