L’Allemagne bat l’Argentine après prolongation (1-0) et remporte la Coupe du monde
Klose et ses coéquipiers sont sur le toit du monde. L’Allemagne a remporté sa quatrième Coupe du monde de football, dimanche 13 juillet au stade Maracana de Rio de Janeiro (Brésil), au terme d’un match plus disputé qu’attendu. Les deux équipes ont en effet du attendre la prolongation pour se départager. C’est Mario Götze, remplaçant au coup d’envoi, qui a ouvert le score à la 113e minute. Que retenir de cette rencontre ?
Encore une finale qui se termine aux prolongations
Ça commence à devenir une habitude. Pour la troisième fois en cinq éditions, la finale n’a pas délivré de vainqueur à l’issue du temps règlementaire. Les Argentins ont bien commencé la partie, puis baissé de pied petit à petit. En prolongation, les Allemands sont passés devant physiquement. Le but de Götze, entré en cours de jeu, traduit ce basculement. Comme en 2010, il a fallu attendre la toute fin de la prolongation pour qu’une défense craque (but de Iniesta en 2010 à la 116e, but de Götze à la 113e en 2014).
L’Allemagne le méritait
Le souvenir de l’Allemagne ennuyeuse qui a remporté le Mondial 1990 (contre l’Argentine) est très loin. Celui de l’Allemagne joueuse mais naïve des années Klinsmann-Löw aussi. Cette Allemagne a su gérer ses efforts, marquer quand il le fallait (dans le premier quart d’heure contre la France ou contre le Brésil), a toujours ouvert le score et a affiché une solidité défensive sans faille. Tous les critères qui font un grand champion du monde.
Messi est encore passé à côté
Pauvre Lionel Messi. Non seulement le meilleur joueur de ces cinq dernières années a raté sa finale, a été transparent depuis les 8es de finale, mais il a reçu le trophée de meilleur joueur du tournoi à la surprise générale. Ce qui l’a obligé à monter en tribune officiel recevoir sa récompense, le moral à zéro.
Ce n’est pas lui qui s’est créé les meilleures occasions argentines, mais Higuain (20e) et Palacio (97e) se sont montrés maladroits seul face au but de Neuer, sans cadrer un seul tir. Mine de rien, en 2006, 2010 et 2014, c’est l’Allemagne qui a bouté l’Argentine hors du tournoi. Vous avez dit « bête noire » ?
De notre correspondante Maty Gauthier Fanny avec France football