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La route Abidjan-Bassam bloquée par des populations en colère, lundi #CIV


Lundi 13 juillet 2015. Les populations d`Anani, village situé sur la route de Bassam ont bloqué, tôt lundi, pendant quelques heures la circulation entre Abidjan et Grand-Bassam pour dénoncer au cours d`un mouvement d`humeur, la destruction de leur village (Ph:Dr)

Lundi 13 juillet 2015. Les populations d`Anani, village situé sur la route de Bassam ont bloqué, tôt lundi, pendant quelques heures la circulation entre Abidjan et Grand-Bassam pour dénoncer au cours d`un mouvement d`humeur, la destruction de leur village (Ph:Dr)

Abidjan (Côte d’Ivoire) – Les populations d’Anani, village situé sur la route de Bassam ont bloqué, tôt lundi, pendant quelques heures la circulation entre Abidjan et Grand-Bassam pour dénoncer au cours d’un mouvement d’humeur, la destruction de leur village.

Plusieurs centaines de personnes issues du village Anani sont descendues sur la route pour manifester leur mécontentement aux autorités ivoiriennes, notamment de la commune de Port-Bouët et du District d’Abidjan. Les manifestants ont barré la principale route pour s’opposer à ce projet.

« Nous avons reçu une mise en demeure de 72 heures pour quitter la zone. Et pourtant l’espace qui doit servir pour la construction de l’autoroute a été déjà cédé », a expliqué à APA, l’un des manifestants.

« Ce matin, ils sont venus avec des gendarmes et policiers pour casser nos habitations avec des tracteurs. Nous avons décidé de nous opposer », a-t-il poursuivi, ajoutant que « l’affaire est déjà en justice et nous attendons la suite ».

« Nous sommes convaincus que c’est la mairie de Port-Bouët (Sud d’Abidjan) qui a vendu notre village, pour la position stratégique qu’il aura après le chantier de l’autoroute », accuse cet habitant.

APA

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