La CNC en lambeau #Opposition
Abidjan, le 13-7-15 (lepointsur.com)-Sous la houlette de son président par intérim, Guéi Charles, la jeunesse de l’Ung (Union des nouvelles générations) a animé un point de presse samedi. Avec pour objectif de dénoncer certaines pratiques de la CNC (Coalition nationale pour le changement).
Les jeunes de l’UNG ne se reconnaissent plus dans ses actions
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Guéi Charles (président par intérim de la jeunesse de l’Ung) : « nous marquons un arrêt à toute activité de la CNC »
Trois jours après le retrait de la Coalition des indignés de Côte d’Ivoire (CICI) de la CNC (Coalition nationale pour le changement) c’est autour des de la jeunesse de l’Ung (Union des nouvelles générations) de Stéphane Kipré de ne plus se sentir concernée par la CNC. Cette jeunesse dirigée désormais par Guéi Charles 1er vice-président assurant l’intérim de Zagol Alain Durand actuellement détenu à la Maca (Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan) dit ne pas comprendre les objectifs réels de la CNC dont, par ailleurs, la charte n’a pas été signée par leur parti. Mais, que leur premier responsable, Zagol prenait part aux activités de cette alliance de façon unilatérale. Toute situation que Guéi Charles et ses camarades ont tenu à dénoncer même si, au départ, ils la toléraient vu que la CNC s’est présentée comme un creuset des partis de l’opposition.
« Nous ne voulons plus être à la merci d’une quelconque manipulation », c’est ainsi qu’a introduit ce point de presse, Guéi Charles. Qui estime que la CNC ne joue pas franc jeu avec la jeunesse de l’Ung. Puisque, dira-t-il, leur camarade président, Alain Durand Zagol « a été mis aux arrêts suite à une manifestation de la CNC », mais que, jusqu’ici, cette organisation ne « s’est pas encore prononcée sur son arrestation ». D’où la décision de la jeunesse de l’Ung de « marquer un arrêt ». Nous « marquons un arrêt à toutes les activités de la CNC » pour comprendre où cette organisation veut réellement mener la Côte d’Ivoire, principalement la jeunesse.
Pour l’intérimaire de Zagol, c’est la jeunesse qui est la plus grande victime de toutes les crises que la Côte d’Ivoire a connues ces dernières années. Et, « nous voulons, en tant que jeune ivoirien, nous inscrire, désormais, dans une logique de recadrage du débat actuel. Nous condamnons toutes les formes de violence ».
A l’écouter donc, la CNC, fortement minée par les frondeurs et extrémistes du Fpi (Front populaire ivoirien) n’arrive pas à s’écarter de la logique de la violence qui a souvent caractérisé le parti fondé par Laurent Gbagbo. Visiblement, cette organisation ne semble pas être la bienvenue dans la sphère politique ivoirienne.
Kpan Charles