KKB à l’aéroport (Dr)

KKK affirmait le 30 septembre dernier à l’aéroport FHB: « J’ai profité des vacances parlementaires pour visiter les États-Unis et l’Europe. Vous savez qu’un des actes principaux des combats que nous allons mener dans le futur immédiat, c’est de déclarer une guerre sans merci au chômage de masse qui mine notre jeunesse. Cela nous a donné envie d’aller voir comment les choses se passent aux Etats-Unis et en Europe.

C’est donc de là-bas que j’ai appris cette décision du président de mon parti qui décide, en démocratie et en période liberté, d’apporter son soutien à un candidat autre que celui du PDCI-RDA. C’est son droit. Mais laissez-moi d’abord arriver. Je suis un militant du PDCI-RDA, je suis un militant discipliné. Oui, je suis irréductible, je suis attaché à la mémoire de Félix Houphouët-Boigny. Je considère le PDCI comme un héritage et un héritage, ça ne se brade pas. Ça s’assume! Voilà laissez-moi poser ma valise et on va s’occuper des problèmes des Ivoiriens. Et je crois que le problème des Ivoiriens, c’est ailleurs que ça.

Je suis prêt à rencontrer tous les Ivoiriens. Bédié, c’est mon père, il est le président du PDCI-RDA jusqu’à preuve de contraire. S’il y a des raisons de nous voir, nous nous verrons.

Il n’y a pas de structure supérieure au congrès du parti. Le parti a pris des résolutions, il faut les appliquer. De la même façon, j’ai été formel en 1999 sur le fait que Bédié ne doit pas rester en exil, c’est la même façon, je reste formel pour respecter les résolutions du congrès.

Je ne suis pas seul. C’est parti, il y a du monde à l’intérieur. On a été absent, il faut écouter et ensuite passer à l’action. »

Propos de KKB à l’aéroport, le 30 septembre 2014

Commentaires

commentaires