Le collectif des victimes en Côte d’Ivoire (CVCI) n’est pas du tout content de la libération sous condition de l’ex-président Laurent Gbagbo et de son ex-ministre de la jeunesse Charles Blé Goudé.

Sous la conduite de leur président, Issiaka Diaby, la CVCI a organisé une marche lundi 04 Février à Abobo  pour dénoncer la libération conditionnelle de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé.

Le collectif a aussi interpelé dans une motion, la Cour Pénal Internationale sur l’acquittement et cette libération, qui pour les victimes est une insulte à la mémoire des 3000 morts de la crise postélectoral et un mépris pour la douleur des personnes assassinées ainsi que de celles qui portes des séquelles de la barbarie des soldats et mercenaires qui étaient à la solde de l’ex-président ivoirien.

Les victimes pensent même qu’avec cette décision d’acquittement et de libération, que la CPI aurait pris fait et cause pour le président Laurent Gbagbo et Blé Goudé au détriment des droits fondamentaux des victimes.

Et refusent,  que leur droit à la vérité, à la justice et la réparation du préjudice dont elles ont été l’objet, soient sacrifiées par une juridiction internationale, incapable d’agir conformément à ses principes.

Aujourd’hui avec tout ce qui se passe à la CPI, le collectif des victimes de Côte d’Ivoire, voudrait avoir des réponses sur les vrais auteurs des différents actes de la crise postélectorale qui a occasionné 3000 morts à l’avenir, si l’acquittement et la libération de Gbagbo et Blé Goudé est confirmé.

FIDELE NETO

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