[Justice/Exclusion de Tidjane Thiam de la liste électorale] « ACQUÉRIR VOLONTAIREMENT, C’EST SE PRÉVALOIR »
Abidjan, 08-05-2025 (lepointsur.com) Ce sont les termes qui changent, simplement ! Alassane Ouattara, quand on a su que ses frères Gaoussou (ancien député), Téné Birahima, ses sœurs Rokia et Sita sont Ivoiriens, nos ingénieux hommes de droit ont trouvé « SE PRÉVALOIR D’UNE AUTRE NATIONALITÉ ». Alassane Ouattara s’est PRÉVALU de la nationalité VOLTAÏQUE : on n’en veut pas car s’il construit un pont ici, il va construire un autre au Burkina, s’il fait bitumer 100 km ici, il va faire autant au Burkina.
“ Nous, on ne veut pas d’hommes politiques bipolaires. Nos juges y veillent. Ils sont toujours droits, ils ne plient jamais, ce sont les hommes politiques seuls qui changent. ’’
Pour Tidjane Thiam, c’est ACQUÉRIR VOLONTAIREMENT. Ses frères Augustin Thiam et Aziz Thiam (ancien directeur de Sitarail) sont Ivoiriens. Le premier est chef coutumier, ministre-gouverneur à Yamoussoukro et inscrit sur la liste électorale, il est électeur et éligible. Tidjane Thiam, lui, a ACQUIS VOLONTAIREMENT la nationalité FRANÇAISE, donc on n’en veut pas. Il va faire comme Ouattara qui construit un hôpital à Adzopé et qui construit un autre de même standing au Burkina.
Acquérir volontairement une autre nationalité, c’est se prévaloir d’une autre nationalité. Et comme au Rhdp, on n’oublie pas et que c’est encore la pratique de la loi de Talion (« en votre temps… », « quand votre Gbagbo était là… », « c’est votre Bédié qui a envoyé l’ivoirité »), Thiam doit SUBIR lui aussi L’EXCLUSION. En effet, demain, s’il construit un échangeur à Abidjan, il va construire un autre à Paris. Il va gaspiller notre argent au profit des Français. Nous, on n’est pas comme les Français bêtes-bêtes. C’est chez eux que, après la primature, Manuel Valls va se présenter aux municipales à Barcelone, échoue et revient en France. Nous, on ne veut pas d’hommes politiques bipolaires. Nos juges y veillent. Ils sont toujours droits, ils ne plient jamais, ce sont les hommes politiques seuls qui changent.
Par Pascal Kouassi