Abidjan, 09-03-2022 (lepointsur.com) Barthelemy Zouzoua Inabo: Ma réflexion du jour devait porter sur la journée internationale de la femme. J’avais voulu restituer mon ressenti de la ferveur, l’enthousiasme, l’élégance, la fraîcheur des femmes Côte d’Ivoire, ce mardi 8 mars 2022. Le Conor FIF m’a distrait…

Elles étaient belles dans leurs pagnes mais aussi et surtout dans leur volonté de marquer cette journée d’une pierre blanche. Attention, contrairement à l’idée véhiculée, il n’y avait pas que le ludique au menu : il y avait surtout des panels, des échanges sur les questions de fond, touchant à la vue de la femme, en entreprise, au salaire, à la famille, au développement personnel, au rapport à la société, le regard sur les acquis, la motivation personnelle et collective.

Dans la soirée, comme si certaines voulaient affirmer l’indépendance et l’autonomie qui sous-tendent cette journée, elles se sont retrouvées entre-elles, au restaurant, au maquis, entre collaboratrices, entre copines, pour s’offrir un plat, une causerie bon enfant… J’ai entendu sur une table, une dame faire le point de la facture et demandé que chacune participe… No contribution, no drink…

J’ai entendu une autre expliquer à ses copines, pourquoi la JIF n’est pas dirigée contre les hommes mais destinée à mettre les femmes en valeur et surtout les inciter à exploiter le génie créateur qui sommeille en elles.

Ma belle-soeur, Main gauche à la tête du MFFE a appelé ses sœurs « à une plus grande solidarité afin de créer des réseaux qui constitueront des tremplins pour mieux adresser nos besoins et faciliter l’atteinte de nos objectifs communs ».

Leur affaire de pagne JIF, il ne faut pas jouer avec ça. « C’est le drapeau de la journée ». Celles qui n’ont pas eu le temps de coudre le modèle souhaité, portait un morceau à la taille ou sous forme de foulard sur la tête…

Je n’ai pas vu ma fille Sylvie Toure ce 8 mars 2022… Princess Mimi, elle a porté le pagne ?

Fernand Dédeh

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