Un nouveau palier dans l’escalade de la violence a été franchi à Jérusalem. Ce mardi 18 novembre, quatre personnes ont été assassinées dans l’attaque d’une synagogue, attaque menée « à la hache, au couteau et au pistolet » par deux Palestiniens abattus par la police.
Ce nouvel événement s’inscrit dans un contexte très tendu. En effet, Jérusalem est secouée par des heurts quotidiens depuis plusieurs mois. Comme pour ce qui est des très commentés affrontements à Gaza cet été, les violences dans la ville sainte ont débuté en juillet, après que des extrémistes juifs ont brûlé vif un adolescent palestinien de Jérusalem-Est en réponse au meurtre de trois Israéliens en Cisjordanie.
Depuis, la ville sainte est entrée dans un engrenage de violence – parfois occulté par le conflit armé à Gaza – comme on peut le constater dans la chronologie ci-dessous. Et il y a peu de chance pour que les choses s’améliorent dans l’immédiat. En effet, Israël a récemment annoncé l’accélération des plans pour la construction de 1000 logements à Jérusalem-Est. De quoi empoisonner davantage l’atmosphère déjà très tendue, d’autant que les Palestiniens veulent faire de Jérusalem-Est la capitale de l’Etat auquel ils aspirent.
Ce projet a ouvertement été critiqué par la communauté internationale. L’Union européenne a appelé Israël à « revenir d’urgence » sur cette décision qualifiée de « peu judicieuse et opportune », tandis que les Etats-Unis ont fustigé une telle action, « incompatible » selon eux avec les efforts de paix entrepris dans la région.

Huffingtonpost

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