Immigration/Ce qui attend les Africains après la prise de fonction de Theresa May
Abidjan-13-07-16 (lepointsur.com) Theresa May a déposé ses valises au 10 Downing Street le mercredi 13 juillet 2016, alors que le Royaume-Uni traverse l’une des périodes les plus troubles de son histoire récente. S’il est vrai qu’une des priorités de celle qui a succédé à David Cameron démissionnaire, sera les nouvelles relations avec l’UE, il n’en demeure pas moins que l’une des questions sur lesquelles, elle est beaucoup attendue est incontestablement celle de l’immigration, surtout du flux migratoire en provenance de l’Afrique et du Moyen-Orient.
L’on se souvient que lors d’un meeting, alors ministre de l’intérieur, l’actuel premier ministre britannique avait indiqué « que l’immigration pesait sur les salaires des travailleurs britanniques et ne profitait en aucun cas à l’économie nationale », estimant qu’il fallait maintenir la barre des migrants en dessous des100 000. L’année dernière, ils étaient 330 000. « Nous voulons collaborer avec les pays africains pour faire en sorte que les populations ne ressentent plus le besoin d’entamer un périple vers l’Europe », avait-elle déclaré. Une sortie très critiquée parce que jugée très rigide, surtout vis-à-vis de l’obtention du droit d’asile même pour tous ceux qui fuyaient les guerres.
Outre, l’épineuse question de l’immigration, le commerce constitue un autre point clé des relations entre le Royaume-Uni et l’Afrique. Nul doute que la pensionnaire du 10 Downing Street s’attèlera à signer de nouveaux traités aussi bien avec les pays Africains que les communautés économiques régionales, ceux-ci ayant été rendus caduques du fait de l’appartenance du pays à l’UE. D’ailleurs, la diplomatie britannique reconnaît la nécessité d’entretenir des relations étroites en matière militaire et sécuritaire avec les pays Africains.
« En raison des complexités et de la juxtaposition de problématiques propres à l’Afrique, le Royaume-Uni, qu’il sorte de l’UE ou qu’il y reste, est appelé à jouer un rôle plus actif sur le continent dans les domaines sécuritaire et militaire », a indiqué Duddridge membre du gouvernement en charge notamment des relations avec l’Afrique, sur RFI.
Evidemment, d’autres questions et non des moindres vont intéresser Theresa May. Notamment, celles des droits des homosexuels et de la politique étrangère ; domaine où la remplaçante de David Cameron n’a pas une grande expérience.
EKB
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