Sante

Hôpital général de Grand-Bassam : la Directrice s’insurge contre les fallacieux décès de deux dames sur la table de césarienne #Santé


CIV-lepointsur.com (17-5-2018) Mardi 15 mai 2018, un post de dame Nicole Mireille Didier sur les réseaux sociaux à travers la plateforme d’échanges dénommée ‘’Observatoire Démocratique de Côte d’Ivoire’’ faisait état du décès de deux parturientes sur la table de césarienne suite à une coupure d’électricité.

Informée de la situation, la Directrice de l’hôpital général s’est prononcée sur cette affaire au cours d’un point presse. « En réalité, aucun de ces faits ne s’est produit au sein de notre établissement. De façon technique, nous avons un seul bloc opératoire (qui sert à la gynécologie et à la chirurgie), une table d’opération au sein de ce bloc. Même si nous sommes des « experts » à l’hôpital de Grand Bassam, comment peut-on  mettre deux femmes enceintes sur une seule table d’opération ? Ce n’est pas techniquement réalisable » a affirmé Mme Fondio Nathalie, Directrice de l’Hôpital Général de Grand Bassam.

La première responsable de l’hôpital de Grand-Bassam s’est insurgée contre ces allégations qu’elle qualifie de mensongères et a tenu à rappeler aux uns et aux autres que la structure sanitaire qu’elle dirige est une référence aujourd’hui en Côte d’Ivoire. « Le personnel de l’hôpital de Grand-Bassam est un personnel dynamique, consciencieux. Je me souviens encore du 13 mars 2016 jour noir pour notre pays (Ndlr : attentat de Grand Bassam). Ce jour-là, les agents de santé de l’hôpital de Grand-Bassam se sont levés comme un seul homme pour porter assistance et secours à leurs  concitoyens atteints par les balles des terroristes », a-t-elle ajouté.

Toujours dans son propos, Mme Fondio Plénan Nathalie a rappelé à l’opinion publique que le bloc opératoire de l’hôpital général de Grand-Bassam est équipé de cinq (5) batteries d’une autonomie individuelle de 2 heures qui sont reparties comme suit : 2 batteries branchées sur les lampes et les autres sont gardées en réserve. Par conséquent, lors d’une coupure d’électricité, le bloc opératoire reste fonctionnel.  En conclusion, il n’y a pas eu de décès de parturientes sur la table de césarienne à l’hôpital général de Grand-Bassam.

Une correspondance particulière de Florent Dogo

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