Politique

Guillaume Soro au Cameroun/ La leçon d’histoire à ses détracteurs camerounais


Guillaume Kigbafori Soro, le Président de l'assemblée nationale de Côte d'Ivoire (Ph: Dr)

Guillaume Kigbafori Soro, le Président de l’assemblée nationale de Côte d’Ivoire (Ph: Dr)

Dans son allocution devant ses collègues parlementaires camerounais, Guillaume SORO a répondu à ses détracteurs sans les nommer que s’il est rebelle, il s’est inspiré des premiers rebelles camerounais qui se sont opposés farouchement à l’injustice de la colonisation européenne. Et de les citer : « Oui, comme Martin-Paul Samba, Edandé Mbita, furent rebelles contre le colonialisme allemand ici au Cameroun, je le suis devenu ! Comme Ruben Um Nyobè, Félix Moumié, et bien d’autres, furent rebelles contre le colonialisme français ici même au Cameroun, je le suis devenu ! »
Après avoir cité les cas de ses hôtes, Soro cite celui des Abbey, peuple ivoirien : « Comme le peuple Abbey de Côte d’Ivoire, cruellement déporté pour sa résistance au colonialisme français au début du 20ème siècle, je me suis rebellé
! »
Il est contre toute forme d’oppression et d’injustice en déclarant : « Je suis rebelle contre toute politique occidentale, asiatique, américaine ou africaine qui normalise l’injustice, les discriminations, le mépris et l’exploitation quotidienne de l’homme par l’homme».
Guillaume Soro est un véritable révolté dans toute sa chair. C’est pourquoi, il a tenu sans complexe, à déclarer devant ses pairs ; « Telle est la Cause à laquelle j’ai dédié ma jeunesse et mes facultés. Les causes qui ont justifié les sacrifices de vos glorieux prédécesseurs sont celles qui ont avivé la flamme de mon combat ».
Parlant du panafricanisme prôné par Laurent Gbagbo et soutenu par des Camerounais, le président de l’Assemblée Nationale ivoirienne a démontré les contradictions des comportements quotidiens de celui-ci. Ainsi c’est par questionnement qu’il veut amener ces camerounais à réfléchir.
« Oui, Honorables Collègues, j’ai des questions de confiance à poser aux différents panafricanismes africains. Sont-ils panafricanistes, ces Ivoiriens qui ont massacré le Burkinabé et le Malien, pour la simple et bonne raison qu’ils étaient Burkinabé et Malien ?
Sont-ils panafricanistes, ceux qui considèrent les Camerounais vivant dans leur pays comme des sous-hommes? Les Tchadiens, les Centrafricains ou les Nigérians vivant chez eux comme des moins que rien ?
». 

C’est un véritable cours d’histoire qu’il a fait au siège de l’Assemblée nationale camerounaise pour montrer le vrai visage des refondateurs frontistes ivoiriens soutenus par des Camerounais qui ignorent la réalité ivoirienne. Le panafricanisme de Kwame Nkrumah est diamétralement opposé au panafricanisme new look de Laurent Gbagbo soutenu par des camerounais.

« Son Excellence M. Soro K. Guillaume a ébloui l’assemblée nationale Camerounaise par son talent d’orateur. Il a parlé et les représentants du peuple l’ont compris. Et aussi, ils savent désormais où se trouve la vérité. Quand le défenseur de la démocratie vraie a été annoncé au pupitre, les partisans du débat au sens unique ont déserté la salle, pourtant, l’occasion était là pour apprendre et comprendre la vérité. Le PAN dans son franc parlé et dans un français limpide a fait triompher, une fois de plus, la vérité sur le mensonge. Les amis de l’autre ont fui le débat comme ce fut le cas pendant dix ans avec le socialiste Mamadou Koulibaly, devenu aujourd’hui libéral. Notons que le PAN a fait fort au Cameroun. Et surtout face aux vrais pan-africanistes, les faux fuient pour aller se cacher comme se fut le cas avec les volubiles prédicateurs du Cameroun…………….Dieu aime la justice « , selon Kader Sanagré, un jeune étudiant ivoirien.

Kpan Charles avec lebanco.net

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