Point Sur

[GADA 2024] Eliame Niamkey incarne le renouveau artistique avec son atelier ‘Maquis’arts’


À la découverte de nouveaux horizons artistiques aux GADA 2024

Mondoukou, le 27-10-2024 (lepointsur.com) Les Grands Ateliers des Arts 2024 (GADA 2024) se déroulent actuellement dans le cadre enchanteur de la Cocoteraie des Arts de Mondoukou, à Grand-Bassam, du 21 au 29 octobre 2024. Cet événement, qui se distingue par son engagement à promouvoir les arts et les échanges culturels, a déjà su captiver l’attention avec ses ateliers diversifiés et innovants. Parmi eux, celui animé par Eliame Niamkey, producteur de cinéma et de documentaires, a marqué les esprits le samedi 26 octobre. Intitulé « Maquis’arts« , l’atelier avait pour thème « Expérience cinématographique et lien avec la danse », ouvrant de nouvelles perspectives sur la porosité entre ces deux disciplines artistiques.

Un pont entre le cinéma et la danse

Lors de sa conférence, Eliame Niamkey a partagé avec passion sa vision du lien entre le cinéma et la danse, qu’il décrit comme un « pont sans rupture ». Pour lui, ces deux formes d’expression artistiques ne devraient pas être cloisonnées. « En Côte d’Ivoire, nous avons tendance à rester dans des registres définis, alors qu’il est essentiel d’explorer au-delà de ces frontières », a-t-il affirmé. Selon lui, le cinéma et la danse se nourrissent mutuellement, offrant ainsi aux artistes des possibilités d’évolution et de diversification de leurs carrières.

L’intervenant a illustré cette idée en citant l’exemple d’artistes comme la danseuse Reine Abla, qui, malgré un emploi du temps chargé, aurait pu explorer le monde du cinéma en tant qu’actrice. « Les GADA ouvrent aujourd’hui la porte aux danseurs pour qu’ils puissent devenir des acteurs et inversement, » a-t-il ajouté, soulignant ainsi l’importance de l’événement dans la création de passerelles entre les disciplines artistiques.

Sortir de sa zone de confort pour évoluer

Eliame Niamkey a insisté sur la nécessité pour les artistes ivoiriens de sortir de leurs zones de confort pour évoluer. En expérimentant d’autres formes d’art, ils découvrent de nouvelles compétences et enrichissent leur palette artistique. « Il est crucial de ne pas se limiter à un seul registre, car c’est en sortant de son cadre habituel que l’on peut véritablement apprendre et s’épanouir », a-t-il déclaré. Cette approche holistique de la formation artistique est au cœur de la philosophie des GADA, qui vise à encourager les artistes à repousser leurs limites et à embrasser la polyvalence.

Les GADA, une plateforme d’émancipation artistique

Depuis le début de l’événement, les ateliers et conférences se succèdent à un rythme soutenu, permettant aux participants de se plonger dans un véritable laboratoire artistique. À travers des rencontres et des échanges, les artistes présents explorent des techniques variées, allant de la danse traditionnelle au cinéma contemporain, en passant par les arts plastiques et les capsules éducatives. Les GADA 2024 ne se contentent pas de transmettre des savoirs, ils offrent également une plateforme d’émancipation où les artistes peuvent se réinventer et s’inspirer mutuellement.

Somme toute, l’atelier « Maquis’arts » animé par Eliame Niamkey a mis en lumière l’importance d’une approche interdisciplinaire dans le parcours artistique. Les GADA 2024 démontrent une fois de plus son rôle crucial dans le développement des arts en Côte d’Ivoire, en ouvrant la voie à de nouvelles formes d’expression et en permettant aux artistes d’oser l’inconnu. Avec des initiatives comme celles-ci, Grand-Bassam continue de se positionner comme un carrefour incontournable pour la créativité et l’innovation artistique.

Médard KOFFI à Mondoukou, Grand-bassam

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