CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 25-7-2016) Après les vagues de vandalisme dont les agences de la Compagnie ivoirienne d’électricité, les banques et plusieurs administrations ont été les cibles à l’intérieur du pays, les autorités policières ont décidé de prendre le devant des choses pour ne pas se laisser surprendre.

Ainsi, prenant très au sérieux la menace d’attaques contre les agences de la Cie dans la commune d’Abobo le lundi 25 juillet 2016, qui s’est répandue comme une traînée de poudre, les forces de l’ordre ont été abondamment déployées dans cette partie de la ville d’Abidjan. Très tôt déjà, la quasi-totalité des quartiers ordinairement pôles de rassemblement massif ont été cernés par les éléments de la Crs (Compagnie républicaine de sécurité).

« Dès que je suis sorti de mon domicile, aux alentours de 6h30, je me suis retrouvé nez à nez avec des éléments de la police nationale », avoue E. D, un habitant du quartier Samaké qui a souhaité garder l’anonymat. Selon lui, plusieurs policiers ont été postés devant les agences de la Compagnie ivoirienne d’électricité, dont la direction régionale à Abobo marché et les locaux des agences des banques.

Jusqu’à huit heures, plusieurs magasins tardaient à ouvrir et la circulation d’ordinaire très dense le premier jour de la semaine restait clairsemée et fluide. Plusieurs chauffeurs de véhicules de transport communément appelés gbaka ont choisi la carte de la vigilance. Ils préfèrent attendre que la sérénité revienne pour s’engager. Les différentes agences de la CIE sont restées  closes en attendant le calme revienne.

Comme on le voit, les autorités policières de la ville d’Abidjan n’ont pas lésiné sur les moyens pour juguler la vague de violence qui s’est emparée de la ville de Bouaké dont les autorités ont minimisé la rumeur qui avait précédé les attaques.

Idrissa Konaté 

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