FESTIBO 2017 : pari gagné pour les organisateurs #Festival
Bouna, 07-12-2017 (lepointsur.com) Faire du Festibo 2017, un point de rencontre incontournable pour les professionnels du spectacle et une référence dans le domaine artistique, culturel et touristique de la Côte d’Ivoire, tel est l’objectif du commissariat général de l’événement culturel, Festibo 2017 qui s’est tenu du 30 novembre au 02 décembre 2017, dans la région du Bounkani, en présence des autorités administratives, politiques, élus et de nombreux invités.L’ambassadeur de l’Allemagne en Côte d’Ivoire, le DG du Tourisme, le corps préfectoral de la région du Bounkani, les maires de Bouna, Doropo entre autres.
Trois jours de joie, d’intense émotion et de partage durant lesquels la Région de Bounkani a déployé toute son immensité culturelle haute en couleurs, en sons et en images à travers des danses, des visites de sites touristiques et autres danses traditionnelles du peuple lobi, koulango et malinké.
C’est sur la place baptisée Complexe sportif de Bouna et dans une ambiance festive que s’est ouverte le Jeudi 30 Novembre 2017, la 5ème Edition du Festival des danses traditionnelles du Bounkani ‘’ FESTIBO’’ , autour du thème : «Participation de la femme au développement local ».
A l’ouverture, l’honorable Loukimane Camara, parrain du FESTIBO a félicité les organisateurs qui ont tenu la dragée haute. Pour lui, en effet, le Conseil régional a donné une identité culturelle et fait de cet événement le fer de lance du développement économique du Bounkani. Il a également traduit sa gratitude aux initiateurs pour le choix du thème qui honore la gent féminine.
M.Dah Germain, Commissaire général du Festibo, a pour sa part, exhorté les cadres et les populations de la région à s’approprier cet événement qui, à l’en croire est en passe de devenir une manifestation culturelle incontournable, en Côte d’Ivoire. A juste titre, il a exprimé sa gratitude et sa reconnaissance à tous ceux qui ont permis la tenue de cette 5è édition.
Le président du Conseil régional, principal initiateur dudit festival a souligné que le Festibo n’est pas une affaire politique, mais une réalité devenue une institution. Mieux, un héritage immense qu’il laisse à la population.
De fait, il exhorte les femmes à s’engager davantage d’autant qu’elles sont à l’honneur.Des rencontres thématiques, au menu des échanges et des discussions entre la participation de la femme au développement local et la contribution des autorités coutumières et guides religieux dans la gestion des conflits.
Grâce au soutien du ministère de la Culture et de la Francophonie et de l’Unesco, l’accent a été mis sur la promotion du genre dédiée à la femme. Dans son exposé, le conférencier encourage les femmes à se mettre en associations ou groupements afin de bénéficier des financements mis à leur disposition.
Le président du Conseil régional, aux femmes: « Dites nous ce que vous voulez et nous verrons ce que nous pouvons faire. »
Soulignons au passage que c’est également en vue de poursuivre les actions en faveur de la cohésion sociale que le second thème a été initié.
A l’occasion, deux villages artisanaux et gastronomiques ont été ouverts pour permettre aux différents exposants de mettre en valeur leur savoir-faire et permettre aux festivaliers de se restaurer.
Le Festibo 2017, a permis de mettre en évidence les potentialités touristiques de la Région à travers un circuit culturel et touristique par la découverte des roches sacrées de gbadjoudouo, la traversée de la Volta Noire et une sortie sur le Parc National de la Comoé.
Pour le DG du Tourisme, Monsieur Jean -Marie Somet, le Festibo a pris une grande dimension.Outre les panels, foires artisanales, cross populaire, expositions ventes et les randonnées, l’attraction spéciale était l’affaire de Valérie Naranjo venue des USA et le Ballet National du Mali.
De grosses pointures de la musique ivoirienne notamment Petit Dénis, Mawa Traoré et les artistes locaux tels Romy Héros, Tom D Génèse, Fe-Man de Bouna et Dadier ont donné un cachet spécial à cette fête.
Médard Koffi, envoyé spécial dans le Bounkani
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