Politique

Exclusif/ Johnny Pacheco victime d’une affaire de gangs au « Vendôme » #révélation


Abidjan, le 24-8-15 (lepointsur.com)-72 heures après la présumée agression attribuée aux  partisans du Président Alassane Ouattara sur le nommé Johnny  Pacheco, un proche de Laurent Gbagbo,  certaines langues proches du dossier se délient pour apporter des précisions. Tel Prince Peter, ancien garde rapproché du Président déchu Laurent Gbagbo,  résident actuellement en banlieue parisienne (Val-Doise) et des sources concordantes. Morceaux choisis.

La vérité sur l’affaire des pro-Ouattara agressent un pro-Ouattara/Une bagarre entre deux gangs

Les révélations troublantes d’un ex-garde rapproché de Gbagbo sur Johnny Pacheco

Prince Peter (Montage lepoinbtsur.com)

Prince Peter (Montage photo lepoinbtsur.com)

L’information a fait le tour de la cité abidjanaise. Des pro-Ouattara agressent un pro-Gbagbo à Paris. Pouvait-on lire dans les colonnes de certains tabloïds de la place et sur des réseaux sociaux. Suite à la publication de l’information dans notre édition d’hier, notre téléphone n’a cessé de crépiter. Tant des personnes, résident à Paris et  au fait de la bagarre entre la « Djossi Gang » de Jhonny Pacheco et  celui de Steevy  voulaient donner leur version des faits.

Sur le sujet, une bande  vidéo  à nous parvenue  lève un coin du voile sur les raisons qui auraient provoqué le courroux des présumés bourreaux du leader de la « Djossi Gang », Jhonny Pacheco. « Avant tout propos, je voudrais préciser que moi, je ne fais pas de la politique. J’ai l’impression que malgré tout ce que je dis,  personne ne me comprend. Est-ce que quand, il y’a eu la crise postélectorale en Côte d’Ivoire, vous avez vu un militaire dehors. C’est nous autres qu’on voyait. Nous qui étions de la garde rapprochée du Président Gbagbo, sommes restés jusqu’au 11 avril 2011.

Nous étions les seuls à être dehors. Je dis que vous êtes tous des comédiens, des menteurs. Vous passez tout votre temps à blaguer les gens. A mentir à tout le monde. Moi, j’ai travaillé pour le Président Laurent Gbagbo depuis 2000. » A précisé d’entrée le nommé Prince Peter dans la bande vidéo que  nous avons pris soin de visionner pour prendre connaissance de son contenu.

 « A la différence des autres personnalités du Front populaire ivoirien (FPI), Laurent Gbagbo a un bon cœur. En tout cas, si c’était à refaire, je suis prêt à recommencer tout ce que j’ai fait  auprès de lui. Parce que, c’est  quelqu’un de bien, que j’adore comme un dieu. Les autres gars du FPI sont des ennuis. Quand je suis venu en Europe, j’ai tout perdu. Mes voitures et mes maisons, j’ai tout perdu. Nous avons perdu beaucoup de nos frères dans cette guerre. Pacheco, si tu es intelligent, il faut bien écouter. Est-ce qu’il  y’a une personnalité du FPI qui a soutenu la famille de  nos amis qui sont morts ou encore ceux qui sont au Ghana qui rencontrent beaucoup de problèmes actuellement ? Et pourtant, ce sont ces mêmes dignitaires du FPI qui achètent de grosses maisons pour leurs maîtresses un peu partout. Ils font la java avec tout l’argent qu’ils ont volé et se pavanent avec de faux passeports. Pacheco, pendant que tu te fais tabasser, tes commanditaires se la coulent douce. Qui s’occupe de toi ? Moi, je suis fier de ma personne. En tant que républicain, je suis fier de ce que j’ai fais auprès de Laurent Gbagbo. Je le répète. Moi, je suis prêt pour donner ma poitrine pour défendre les valeurs de la République et non pas pour un individu. » A renchéri l’ancien garde rapprochée du président déchu Laurent Gbagbo.

Non sans préciser que «  ce qui est arrivé est arrivé. Désormais, nous devons tous regarder dans la direction de l’avenir de la Côte d’Ivoire. » En outre, il a dit ceci : « Au nom de la politique, je ne peux pas diffuser des bandes vidéo pour insulter les autres. Johnny  Pacheco, je ne t’empêche pas de faire de la politique. A cette allure, ils vont te tuer pour rien. Parce que, ce que je retiens des hommes du FPI, c’est que quand c’est bon, ils ne connaissent personne ; mais quand ils ont besoin de se faire protéger, ils te sollicitent. Quand ils sont dans des difficultés, ils se souviennent qu’il y’a des militaires pour les défendre. Tout ce que je dis, tout le monde sait que c’est la vérité. Et j’assume…Tu es entrain de mener un combat qui,  s’il aboutit, ils vont t’oublier. Pour terminer, je dis que la vie donne conseil… » A conclu Prince Peter, visiblement très remonté contre le chef de la « Djossi Gang » Jhonny Pachecos.

Ce qui s’est réellement passé à la place Vendôme

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Johnny Pacheco chef de « la Djossi gang » pendant et après avoir été interné (Montage photo lepointsur.com)

Par ailleurs, d’autres informations  à nous parvenues précisent que les blessures de  Johnny Pacheco sont  la résultante d’une rixe entre  deux gangs le 20 août 2015. Notamment celui de  Jhonny Pacheco et du nommé Steevy. Ladite bagarre aurait éclaté en banlieue parisienne, précisément à La Place  Vendôme 6 Impasse Bloch Praeger, 93120 La Courneuve, France. Bagarre au cours de laquelle, précise notre source, Sambê, l’un des portiers et vigile aurait été blessé au  crâne par une bouteille.  Autant dire que si l’on s’en tient aux informations susmentionnées, l’on peut affirmer que contrairement  aux allégations de bagarres rangées entre des partisans du Président Alassane Ouattara et ceux de Laurent Gbagbo, c’est plutôt une bagarre entre deux gangs qui est à la base des blessures du nommé Johnny Pacheco.

Autrement dit, l’affrontement du 20 août 2015, n’avait aucun rapport direct avec les derniers développements  de l’actualité politique ivoirienne. Même si certaines vidéos diffusées sur les réseaux sociaux sont susceptibles de provoquer des affrontements entre des partisans de Ouattara et de Gbagbo.

EKB Collaboration : Maty Gauthier

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