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[Entretien] Le Fondateur du collège Legbédji Yao Jules de Duékoué à cœur ouvert


M. Legbédji Yao Jules, le « IGUHE » de l’éducation nationale à Duékoué

Duékoué, le 1er-03-2023 (Lepointsur.com) La 10e journée carrière dans le domaine de l’éducation nationale a été organisée dans la commune de Duékoué, au collège Legbédji Yao Jules.

Cette activité, initiative du Centre d’Orientation et d’Informations (CIO) de Côte d’Ivoire via sa direction régionale du Guémon permettra d’une part aux parents d’élèves d’obtenir un retour satisfaisant de la formation de leurs enfants via l’exercice d’un métier bénéfique à tous et, d’autre part, pour les élèves, le choix judicieux des filières qui les feront rayonner dans la vie active.

Votre organe numérique a échangé avec M. Legbédji Yao Jules, fondateur du collège Legbédji Yao Jules, par ailleurs, parrain de ladite cérémonie.  Dans cet entretien à bâtons rompus, le « IGUHE » (Mot du langage nigérian qui signifie « Le boss » en français) de l’éducation nationale dans la commune de Duékoué a bien accepté volontiers de nous confier les secrets de sa réussite.

Entretien… !

Pour la première fois dans la commune de Duékoué, un établissement secondaire a été choisi pour abriter la journée carrière. Et le choix de votre école par le Centre d’informations et d’Orientation (CIO) s’est porté sur votre école. Peut-on connaître les sentiments qui vous animent ?

Tout naturellement c’est une joie immense pour moi d’accueillir la journée carrière dans la commune de Duékoué dans notre modeste établissement.

Vous disiez tantôt dans votre allocution introductive ayant marqué l’ouverture de la présente cérémonie que de 163 élèves au départ, vous êtes aujourd’hui à plus de 3000 élèves. Quel est votre petit secret ?

Le vrai secret dans la vie est et reste le travail. Il faut comprendre qu’il y a un travail de fond qui a été fait par mes collaborateurs et moi, avec en fond de toile la rigueur, le sérieux, le don de soi, la communication et le respect mutuel. Là aussi, il faut reconnaître modestement la grande disponibilité du fondateur que je suis pour traiter à temps les quelques problèmes identifiés par endroit.

Avez-vous des visions futuristes ?

Bien évidemment. Car si nous avons la confiance des parents d’élèves et de leurs enfants, il serait tout à fait aisé et plausible voire rationnel que nous scrutions encore d’autres horizons comme l’enseignement supérieur, à court, moyen et long terme pour le bonheur de toutes les populations cosmopolites qui peuplent la Région du Guémon.

Je suis encore très loin de mes objectifs

L’un des fondateurs de renommée nationale, quels messages aux autres fondateurs d’écoles privées, aux parents d’élèves et aux élèves in fine ?

Moi Legbédji Yao Jules, une référence ? Bon, c’est ce que disent les uns et les autres mais pour moi, je suis encore très loin de mes objectifs. Cependant, si tous me font confiance ainsi, je vais me faire fort de mériter davantage leur confiance pour agrandir ce temple de savoir dans le seul et unique but de satisfaire tout le monde.

Au terme de cet entretien, je ne peux qu’exhorter les uns et les autres au travail bien fait car il est source de réussite.

Propos recueillis et retranscrits par Laine Gonkanou, Correspondant Régional

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