Culture

Entretien exclusif/ Echos de « bruissements malveillants » à l’UNJCI : Félix Dibi Bony (ex-SG de l’UNJCI), après sa démission:  » Que la sagesse habite tous les protagonistes d’abord « 


Depuis lundi 21 juillet 2014, le Secrétaire Général de l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), Félix Dibi Bony a rendu sa démission. Après sa conférence de presse tenue, mardi, à laquelle nous n’avons pu participer pour des raisons indépendantes de notre volonté lepointsur.com lui a transmis certaines préoccupations via internet. Voici ses réponses. 

Félix Dibi Bony, ex-Secrétaire Générale de l'UNJCI (Ph:Dr)

Félix Dibi Bony, ex-Secrétaire Générale de l’UNJCI (Ph:Dr)

M. Félix Diby Bony, soyez plus explicite en affirmant dans votre courrier de démission, « ma conviction personnelle »?

Dites plutôt  »convenances personnelles » et non  »conviction ».

(Autant pour nous)…

Il n’y a pas à expliciter des convenances personnelles. J’ai des principes dans ma vie, comme toute autre personne d’ailleurs. Et, pour ce qui me concerne, si l’on enfreint à ces principes, je prends des décisions. Car, je n’aime pas la compromission.

Ces bruits dont vous faites cas courent depuis quand?

Vous n’allez pas me dire que vous n’avez pas échos de tous ces bruissements malveillants qui émanent de notre union commune, l’UNJCI. Prêtez l’oreille, et vous m’en direz.

Pourquoi c’est maintenant et pas avant. N’est-ce pas une fuite en avant?

Non, surtout pas de çà! Il y a toujours un jour pour toute chose. J’ai estimé que le moment est arrivé, et j’ai pris mes responsabilités. D’ailleurs, ce n’est pas ma première tentative. Mais, la fois passée, j’en ai été dissuadé par des sages, qui m’ont conseillé de regarder venir ce qui allait venir. Et trois semaines après, ce qui arriva ne me surprendrait guère. Il s’agit de l’affaire Traoré Moussa vs Assalé Tiémoko, qu’il a fallu gérer avec beaucoup de tact, au risque d’imploser notre union. Hélas, les mauvais génies n’avaient pas encore quitté nos esprits.

Dans quel état laissez-vous cette union à laquelle vous êtes toujours membre, dans la mesure où vous avez été au centre de toutes les décisions de partenariats?

Dans un état méconnaissable. Avec des tiraillements par-ci et par là au sein d’un conseil dirigeant miné par des guerres de clans. On a coutume à dire que le poisson pourri par la tête. Ainsi va l’Unjci actuellement.

Où en est-on avec la maison de la Journaliste, Irène Bath, Ebony 2011 qui, d’ailleurs est l’une de tes collaboratrices?

Devrais-je, en tant que démissionnaire répondre à cette question. Eh bien oui, je ne peux me dérober des décisions et actes de  ce conseil auquel j’ai appartenu, jusqu’à ma récente démission. Mais, au moment où je rendais ma démission, nous en étions à la finition, par le conseil, de cette maison, pour la livrer à son propriétaire dans les semaines et tous prochains mois. Si tout évolue comme prévu, Mme Irène Bath ne devrait pas craindre pour son gros lot.

En réalité, ta démission n’est-elle pas liée au scandale des 5 millions FCFA de la Présidence de la République dont fait cas la presse?

Quand on quitte une institution, ce n’est pas toutes les affaires qu’on étale sur la place publique. Permettez que je n’étale pas sur la place publique des questions que nous avons traitées au Conseil. Il y a ce que dit la presse. C’est un droit, et il y a les délibérations du Conseil, qui ont leurs principes. Mais, sachez bien une chose, les destinataires de mon courrier de démission savent bien de quoi je parle et les raisons fondées de mon départ.

N’est ce pas parce que vous ne voulez pas être comptable de « corruption » de Traoré Moussa et de « détournement » de Habiba Dembélé que vous avez démissionné?

Tout y est, si tous ces faits sont avérés.

Pour vous, de quelle UNJCI rêvez-vous?

Je rêve d’une Unjci où la confraternité est une réalité. Je rêve d’une Unjci à la tête de laquelle il y aura des dirigeants conscients du fait qu’il gère un bien commun, privé; un bien dont ils ne peuvent se permettre d’en jouir comme ils l’entendent. Je rêve d’une Unjci qui a un impact sur ses membres. Je rêve d’une Unjci, qui travaillera à redorer le blason de notre corporation. Bref, je rêve d’une Union digne, responsable, incontournable, partenaire idéal des entreprises et institutions ivoiriennes et dont l’aura continuera de s’étendre au delà des frontières ivoiriennes.

Que proposez-vous pour résoudre la crise à l’UNJCI?

Que la sagesse habite tous les protagonistes d’abord. Que, de façon lucide, l’on entrevoit la possibilité d’aller à un congrès extraordinaire pour renouveler les instances de l’Union. Car, l’image qu’elle reflète aujourd’hui ne lui ressemble pas. Vous savez bien que c’est une structure de lobbying, qui ne vend que sn image. Si elle n’en a pas, que peut-elle faire? Comment peut-elle entrevoir des soutiens pour entreprendre des activités? Allons au congrès. Remettons en place une nouvelle équipe sans tâche pour redorer le blason de l’union afin de lui donner les moyens de ses actions.

Entretien réalisée par la Rédaction via internet

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