Élections européennes/ Le FN largement en tête devant l’UMP et le PS
Le score du FN est une « alerte » et un « signal pour les républicains » (Ph: Dr)
Près de 46 millions d’électeurs français étaient appelés à se rendre aux urnes ce dimanche 25 mai. D’après les premières estimations, le FN est largement en tête au niveau national (25%), devant l’UMP (20%) et le PS (14,7%), selon Ipsos/Steria. Le parti de Marine Le Pen obtiendrait donc entre 23 et 25 sièges de députés français au Parlement européen, contre 18 à 21 pour l’UMP et 13 pour le PS. C’est un nouvel échec pour le parti de la majorité qui est à son plus bas historique.
Dans le reste de l’Europe, le parti conservateur CDU/CSU d’Angela Merckel, en Allemagne, serait crédité de 36% des voix, le SPD de 27,5%. En Grèce, la gauche radicale vire en tête.
En France, le taux d’abstention s’élève à 58%, contre 59,7% en 2009, mais la participation reste faible.
Le Front national a obtenu un score historique, dimanche 25 mai, lors des élections européennes. Avec 25% des voix, selon l’estimation Ipsos/Steria, le parti de Marine Le Pen pulvérise le record (11,73%) établi par son père, Jean-Marie, lors du scrutin européen de 1989. En nombre de sièges, le FN obtiendrait 23 à 25 sièges sur les 74 que la France envoie au Parlement européen.
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Le parti frontiste arrive en tête dans au moins cinq des huit circonscriptions électorales françaises. Il obtient son meilleur score dans la région Nord-Ouest, où la liste de Marine Le Pen recueille 32,6%. Dans le Sud-Est, Jean-Marie Le Pen obtient 28,9%. Dans l’Est, Florian Philippot arrive également en tête avec 29,2%, de même que Bernard Monot (24,2%) dans la région Massif Central-Centre et Louis Aliot (23,7%) dans le Sud-Ouest. A chaque fois, le FN devance l’UMP et relègue le PS en troisième position.
En réaction à ces résultats, Jean-Marie Le Pen a demandé à François Hollande la dissolution de l’Assemblée nationale et réclamé un scrutin à la proportionnelle. Pour le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, le score du FN est une « alerte » et un « signal pour les républicains ». La ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, parle, elle, d’un « choc à l’échelle du monde« .
De notre correspondante à Paris MGF
