Sauf changement de dernière minute, le scrutin pour la présidentielle se tiendra le 25 octobre 2015 en Côte d’Ivoire. A deux mois de ce rendez-vous historique, les choses se précisent en dépit de l’hésitation et de l’appel au boycott d’une frange de l’opposition significative ivoirienne. L’ex-ministre des Affaires étrangères de Côte d’Ivoire sous Houphouët Boigny, Essy Amara, candidat déclaré à la présidentielle  d’octobre 2015 a officiellement déposé sa candidature à la Commission électorale indépendante (CEI) ce vendredi.  Le natif de Kouassi-Datékro est le treizième citoyen à déposer sa candidature pour ladite compétition.

Et non pour le pouvoir…

Ça y’est. L’ancien ministre des Affaires étrangères de Félix Houphouët Boigny, visiblement fatigué par l’âge ou la maladie a déclaré au sortir d’un entretien d’environ 30 minutes avec les membres de la Commission électorale indépendante (CEI) qu’il est candidat pour la Côte d’Ivoire. A travers cet acte, Essy Amara met fin à toutes les supputations qui ont fait le tour de la cité sur la candidature du ministre Essy Amara.

« Je suis indépendant. Je ne suis ni à gauche ni à droite. J’ai un programme, un projet de société. En temps opportun,  vous les connaîtrez. Vous savez on dit heureux celui qui ne sait pas. Quand je vois la Côte d’Ivoire qui va contre un mur,  je ne peux pas rester les bras croisés. Ce n’est pas une ambition pour le pouvoir. C’est une ambition pour la Côte d’Ivoire, » a précisé l’ancien diplomate ivoirien.

Essy Amara a également une ambition pour l’avenir et pour les enfants et petits enfants de la Côte d’Ivoire, c’est pourquoi il ne veut pas que son pays connaisse ce qui se passe au Mali et un peu partout en Afrique et dans le monde. Pour autant, at-il décidé de prendre ses responsabilités en se présentant à l’élection du 25 octobre prochain pour apporter le bonheur aux Ivoiriens et à tous ceux qui vivent sur le territoire ivoirien. Par ailleurs, le
candidat indépendant a également soutenu qu’il n’a aucune crainte si les élections sont équitables et transparentes. Avant de clore ses propos, le candidat Essy Amara a tenu à faire une précision de taille.

Il a  réaffirmé qu’il n’est pas membre de la Coalition nationale pour le changement (CNC) mais qu’il collabore avec ses leaders et il a des convergences souvent sur des questions, « par exemple la CEI n’est pas une institution neutre. »A moins de 72 heures de la date limite du dépôt des candidatures, les regards sont tournés vers les leaders de la Coalition nationale pour le changement (CNC), notamment, Charles Konan Banny, Kouadio Konan Bertin dit KKB et Mamadou Koulibaly.

EKB

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