Le Maire Sylla Soualiho Kader, en train de s’enquérir de l’évolution des travaux d’éclairage public de la ville de Tiassalé-Ndouci.

CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 11-10-2017) Dans un passé récent, les habitants de la commune de Tiassalé manifestaient un sentiment général de mécontentement en raison de l’obscurité qui frappait plusieurs quartiers de la ville, surtout les artères principales. Ils fulminaient contre l’autorité municipale, accusée de rester passive face aux nombreuses zones d’ombre qui envahissaient Ndouci et Tiassale-ville une fois la nuit tombée.

Leur mécontentement était d’autant plus justifié qu’il ne se passait pas de nuits sans que des habitants, ménages et commerces ne soient victimes de vols, agressions et autres cambriolages. Dans toute la commune de Tiassalé, en effet, l’obscurité favorisait l’insécurité. Au constat, dans plusieurs rues de la ville, sur des dizaines de poteaux électriques, les lampadaires et les câbles avaient été emportés par des voleurs. Les exemples sont légion, notamment à N’douci de la Morgue à la sous-préfecture et à Tiassalé de Nianmoué au pont Bandaman.

Fallait-il demeurer dans cette sorte de léthargie ? Que non ! Prenant le taureau par les cornes, le Maire Sylla Soualiho Kader a décidé de matérialiser sa promesse de corriger la situation d’insécurité par le retour de l’éclairage public. Aussi, s’appuyant sur le Plan triennal 2015-2018 dans lequel figure en bonne place la rubrique « TRAVAUX D’ÉCLAIRAGE PUBLIC DANS LA COMMUNE DE TIASSALE’’, le premier magistrat et ses collaborateurs sont-ils à l’œuvre sur le terrain pour redonner une lumière de qualité dans les rues de Tiassalé.

Depuis plus d’un semestre, sous la supervision des services techniques de la mairie de Tiassalé, les techniciens de l’entreprise retenue, par Appel d’offres, pour l’implantation de poteaux, le remplacement des lampadaires abîmés, les fournitures en câbles sur le réseau concerné, travaillent d’arrache-pied pour livrer l’ouvrage le plus tôt possible.

En attendant, dans la zone Ndouci, des noctambules rencontrés donnent leurs avis sur ces travaux d’éclairage public. « Le Maire Sylla Soualiho Kader a délivré la ville de l’obscurité ». Et ils n’ont pas tort de le dire, car de la route de Nzianoua au quartier scierie, en passant par le rond-point et derrière le collège Akanza, une lumière de qualité est au rendez-vous. Pourtant, les travaux sont en cours.

Peu à peu, la commune de Tiassalé-Ndouci est en train de sortir de l’obscurité.

Très heureuse, Mme Koné Salimata souligne : « nous pouvons désormais nous rendre à la grande mosquée de Ndouci, à toute heure de la nuit, pour nos prières. Les rues qui y mènent sont bien éclairées ». Quant à Damoi Semon, technicien supérieur à la mairie de Tiassalé, il salue les agents de l’entreprise en charge des travaux parce que, selon lui, le domaine de l’électricité comporte beaucoup de grands risques. Précisant que tous les poteaux de bois qui devaient être remplacés par ceux de béton l’ont été. « Je précise que la Mairie a réceptionné des dizaines de lampadaires neufs, plus de 180 poteaux qui seront implantés, tant à Ndouci qu’à Tiassalé. Pour l’instant, seules les zones loties sont concernées », souligne-t-il.

Précisant que la mairie trouvera une formule pour contenter les différents quartiers. Il ajoute que les riverains de la commune savent que depuis 2016, des postes de transformation ont été construits au quartier Prof de Tiassalé, ajouté à celui du Plateau à Ndouci qui, selon lui, serviront à augmenter la tension du courant. K. Ismaël, l’un des ingénieurs conducteurs des travaux, révèle qu’en la matière, les travaux sont très avancés et annonce l’étape de Tiassalé pour bientôt.

Concernant les zones dites « non loties » le Conseiller municipal, Diakité Aboulaye  rassure que les riverains auront aussi droit à l’électricité, d’autant qu’ils sont aussi des contribuables. « Je suis convaincu que la politique de  ‘’Développement participatif’’ engagée par le Maire Sylla prendra bien en compte ces zones. Que les habitants de ces quartiers fassent des propositions parce que c’est un projet qui concerne toute la commune », soutient-il.

Une correspondance particulière de W.A

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