[Duékoué sous le choc] Des individus profitent de la coupure d’électricité pour dérober les dons funéraires
Duékoué, le 13-03-2024 (lepointsur.com) Il arrive parfois que l’immoralité atteigne des sommets dépassant l’entendement humain modeste, suscitant des questionnements profonds sur l’état de notre monde. Cette réflexion trouve toute sa pertinence dans la capitale du Guémon, Duékoué, où les inquiétudes exprimées de manière véhémente par une partie de la population laissent perplexe.
La nuit du jeudi 7 au vendredi 8 mars 2024 dernier, au quartier Carrefour de Duékoué, a été le théâtre d’un acte choquant lors des funérailles d’un membre de la famille d’un cadre travaillant pour une grande compagnie d’énergie en Côte d’Ivoire. Profitant de la coupure générale d’électricité, des individus sans scrupules ont dépouillé la famille éplorée des dons de la belle-famille, ajoutant ainsi à la douleur déjà palpable.
Les faits se déroulent la veille de la Journée Internationale des Femmes (JIF) lors des obsèques d’un ressortissant ivoirien de l’ethnie Wê, faisant partie de la famille biologique d’un employé œuvrant au sein d’une compagnie d’électricité de la place. Parents, amis et connaissances venus de différentes contrées s’étaient réunis pour exprimer leur solidarité envers la famille endeuillée.
Cependant, la communion a été brutalement interrompue par une coupure d’électricité tard dans la nuit, offrant l’occasion à des malfrats de s’emparer des dons apportés par la belle-famille. Ce vol honteux a amplifié la tristesse de la famille éplorée, laissant les beaux-parents, venus du Sud de la Côte d’Ivoire pour offrir leur soutien, dans un état de désolation totale.
Les questions réthoriques affluent dans la communauté, soulignant le choc causé par cet acte immoral. Où va l’Afrique ? Dans quel monde sommes-nous ? Quel message sous-tend un tel acte ? Ces interrogations demeurent sans réponses, laissant les voleurs impunis et alimentant la consternation au sein de la population. La tristesse qui aurait dû être partagée s’est transformée en une douleur solitaire, accentuée par l’injustice de cet acte inqualifiable.
Laine Gonkanou, Correspondant Régional