[Duekoué/Festival DÉHYO] Après le succès de la 1ère édition, les autorités saluent l’ingéniosité des jeunes Yacouba
Duekoué, le 08-07-2025 (lepointsur.com) Le succès de la toute première édition du festival DÉHYO organisé le samedi 5 juillet 2025, à Duekoué, par la jeunesse Yacouba des Départements de Danané et de Zouan-hounien, a vivement été salué par les autorités administratives et politiques de Duekoué, capitale de la région du Guémon. Une cérémonie placée sous le marrainage de Mme Georgette Gielen, dite Maman Boya, présidente de l’ONG Conscience Propre.
Les différentes rubriques de DÉHYO magistralement animées par les jeunes
Trois rubriques majeures ont été magistralement animées par les jeunes lors de la première édition du festival DÉHYO. La première, le mariage “coutumier en pays Yacouba’’ a été expliquée à travers un sketch narré par un membre de la chefferie. Ensuite, a suivi le “défilé de modes en tenues traditionnelles Yacouba’’ pour promouvoir la qualité des tissus de ce terroir. Enfin, les “vertus du manioc”, la nourriture préférée du peuple Yacouba ont été vantées. De son nom scientifique Manihot Esculenta, le manioc est la nourriture de base du peuple Yacouba, ce peuple Danite, originaire d’Israël. Selon le journaliste-narrateur Reine Gauze, les feuilles de manioc (Ndlr : Bénê Toho en Yacouba) permettent de lutter contre l’anémie. Par ailleurs, plusieurs types de nourritures sont dérivées du manioc : l’Atoukpou, l’Attiéké, le Gari, le Foutou manioc blanc (Ndlr : Béhé Kpeu en Yacouba), le Tapioca (Ndlr : Béhé Toho) et la bouillie de manioc (Ndlr : Équivalent du Ngbô (Bouillie d’igname en pays Baoulé). « En clair, le manioc, à en croire à Reine Gauze, est la nourriture de Dieu car, il nourrit plusieurs personnes dans le monde ».
DÉHYO, un festival plein de symbole
Expression de la maturité des jeunes Yacouba de la diaspora en pays Wê, ce festival a été créé pour promouvoir la culture du ce peuple venu des Départements de Danané et Zouan-hounien. Mais bien au-delà, il constitue un véritable lieu de rassemblement des filles et fils Yacouba de la diaspora vivant en pays Wê et dans le monde. Cérémonie de la félicitée, par son canal, chaque participant est appelé à s’auto-célébrer, au seuil de chaque nouvelle année, pour avoir traversé plusieurs épreuves. Ainsi « né enfant, on ne saurait le demeurer éternellement », nous l’ont démontré les jeunes Yacouba de Danané et Zouan-hounien vivant en pays Wê.
Les messages forts véhiculés par les autorités à cette occasion
Prenant la parole, toutes les personnalités qui se sont succédées au pupitre ont salué l’ingéniosité de la jeunesse Yacouba, pour avoir marqué positivement la conscience collective des habitants de la capitale de la Région du Guémon, le 5 juillet dernier, à travers le festival DÉHYO. C’est pourquoi, du préfet de la région du Guémon, préfet du département de Duekoué, à la député-maire de la commune de Duekoué, représentée par son 6e adjoint, en passant par le directeur régional de la jeunesse, Mme Georgette Gielen, opératrice économique et présidente de l’ONG Conscience Propre et la chefferie traditionnelle Wê, conduite par l’honorable Zahomon Pierre, tous ont promis d’accompagner durablement les organisateurs de ce rendez-vous culturel. Mieux, Mme Georgette Gielen, surnommée Maman Boya, marraine dudit festival a promis mettre tout en œuvre pour gagner le pari de la mobilisation lors de la deuxième édition de DÉHYO qui aura lieu en 2026.
Pour un essai, ce fut un coup de maître pour les présidents Sévérin Gonkanou, Gouagnin et leurs staffs.
Lainé Gonkanou, correspondant régional