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Dons de l’argent du virus de la fièvre Ebola/ L’Etat ivoirien doit rendre compte de la gestion au monde


La ministre ivoirienne de la Santé et de la Lutte contre le Sida, Mme Raymonde Goudou Coffie (Ph: Dr)

La ministre ivoirienne de la Santé et de la Lutte contre le Sida, Mme Raymonde Goudou Coffie recevant les dons d’une structure  (Ph: Dr)

Selon le dernier bilan publié par l’Organisation mondiale de la santé (Oms) et arrêté au 6 septembre 2014, la fièvre hémorragique Ebola a fait 2.296 morts sur 4.293 cas confirmés.

La Côte d’Ivoire est épargnée de ce tableau sombre et triste grâce aux dispositions sécuritaires fermes prives par les membres du gouvernement ivoirien. A ce jour, aucun cas de la fièvre hémorragique Ebola n’a été signalée.

En revanche plusieurs dons financiers sont faits par des structures nationales et des organisations internationales telles que des banques ivoiriennes, l’Organisation des nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci), l’Union européenne (Ue).

L’Union Européenne a mis à la disposition du gouvernement ivoirien un montant de 135 millions de francs (CFA), soit 205.806,17 euros pour appuyer ses efforts en matière de prévention contre la fièvre hémorragique à virus Ebola. La délégation de l’UE à Abidjan, a remis ce don jeudi 11 septembre 2014, à la ministre ivoirienne de la Santé et de la Lutte contre le Sida, Mme Raymonde Goudou Coffie.

Un geste qui s’inscrit dans le cadre global de l’appui qu’apporte l’Union européenne à la sous-région de l’Afrique de l’ouest depuis le déclenchement de l’épidémie, en février 2014. L’épidémie de la fièvre Ebola qui sévit en Guinée Conakry, au Libéria, en Sierra Léone, au Nigéria et au Sénégal, a été décrétée « urgence de santé de portée mondiale » avec quelque 2.296 morts.

Bien qu’aucun cas de fièvre Ebola n’a été déclaré à ce jour en Côte d’Ivoire, ce pays a arrêté et renforcé récemment son dispositif de prévention et de veille à travers la mise en œuvre d’une batterie de mesures, dont l’interdiction de chasser, de transporter et de consommer du gibier, la fermeture de ses frontières avec les Etats déjà contaminés et l’ouverture, toutefois, de couloirs humanitaire.

Où vont les dons et que fait l’Etat ivoirien de ces largesses ?  

Les bonnes dispositions prises par l’Etat de Côte d’Ivoire font que les dons financiers ne cessent de tomber. Comme au temps du « haut les cœurs » au plus fort de la crise qu’à connue la Côte d’Ivoire, le monde entier se mobilise pour le pays d’Alassane Ouattara.

Des gestes louables qui ont besoin d’une gestion transparente qui doit être sue de tous. Pour ce faire, l’Etat doit mettre en place un comité interministériel de gestion de ces fonds dont on ne sait où cela rentre et qui fait les ordonnancements des dépenses pour les usages qu’on en fait ?

Le comité interministériel doit avoir des représentations locales dans les différentes régions  de la Côte d’Ivoire. Un point des finances et du matériel doit être fait et relayé dans les médias. Cela éviterait des interprétations diverses et accusatrices sans fondement.

A ce jour, l’Ivoirien continue de s’interroger sur le montant exact des dons, la structure qui les garde, celui qui doit ordonner les dépenses etc.

Sériba Koné

 

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