Me Nizar Snoussi a éclairé la lanterne des hommes de média sur les notions de crédit-bail. (Ph: Dr)

CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 21-7-2016) A l’initiative de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci) et du ministère auprès du Premier-ministre chargé de l’Economie et des finances, plusieurs journalistes ont été instruits sur les mécanismes de financement par crédit-bail.

 Sous le thème ‘’Nouvelle alternance pour le financement des entreprises ivoiriennes’’, l’atelier qui se tenait dans les locaux du ministère de l’Economie et des Finances au Plateau était animé par Me Nizar Snoussi, expert international en Crédit-bail. Avant lui, Fadiga Issa, Conseiller du ministre en charge de l’Economie et des finances pour le relèvement du niveau des affaires financières, a planté le décor.

Pour le Conseiller technique de Koné Adama, la Côte d’Ivoire a clairement affiché sa volonté de faire recours au crédit-bail pour financer l’essor des entreprises. A juste titre, un cadre juridique a été mis en place par la loi du 30 décembre 2015, publiée au Journal officiel du 8 janvier 2016, avec pour objectif de protéger les crédit-bailleurs.

Fadiga Issa (Arrêté en costume noir), le Conseiller technique du ministre de l’Economie a planté le décor avant le début de la formation.

S’appuyant sur une étude réalisée sur 35.000 Pme dans 75 pays, le formateur se convainc du fait qu’en termes de financement, le crédit-bail présente plus d’avantages que le crédit bancaire. Me Snoussi précise  par ailleurs que dans le cadre du crédit-bail, la liquidité fait place au choix de son équipement par l’entreprise, en vue de son développement. Une fois le choix de l’équipement opéré, le crédit-bailleur se charge de payer.

Présenté sous cet aspect, il est clair que le crédit-bail donne  des avantages pour plusieurs acteurs dans la chaîne de production. Dès lors, il contribue à écarter les risques de détournements du crédit octroyé à d’autres fins. Le crédit-bail finance les investissements, voire les biens d’équipement, garantissant que le prêt est affecté au besoin réel de l’entreprise. Mieux, il permet aux financiers de diversifier les produits offerts à leurs clients.

Le crédit-bail, selon Me Nizar Snoussi, devient alors un facteur de développement du marché financier local qui crée de la valeur ajoutée, en plus d’être facteur de l’essor de l’assurance. Contribue forcément à la bancarisation. Dans la foulée, l’expert indique que dans le cadre du crédit-bail, tant que le contrat n’arrive pas à terme, l’entreprise est locataire et le crédit-bailleur propriétaire.

Idrissa Konaté  

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