Développement durable dans les zones rurales : Voici les recettes de Communauté pour la fraternité universelle
De plus en plus la notion de développement durable est en train de gagner du terrain au niveau de la planification économique. D’autant qu’elle se positionne comme une véritable aubaine pour les populations rurales.
‘’La Communauté pour la fraternité universelle’’ a décidé d’en faire la promotion dans le cadre de sa campagne contre la pauvreté. Au cours d’un point de presse au siège de l’Ong, le samedi dernier, le président a levé un coin du voile sur la stratégie d’approche.
Pour Jean-Yves Bright, la communauté qu’il dirige est un creuset d’experts dans tous les secteurs d’activités qui, selon lui, ont décidé de lutter contre la pauvreté. Ce faisant, ils caressent, tous le vœu de réaliser un rêve cher à Félix Houphouët-Boigny, le père de la Côte d’Ivoire moderne.
Il s’agit en effet, de parvenir à l’indépendance économique, telle qu’exprimée par le Président Houphouët le 3 janvier 1961, à la tribune de l’Assemblée nationale, cinq mois seulement après l’indépendance du pays.
« Notre objectif est de faire en sorte que la Côte d’Ivoire soit indépendante au plan économique », a-t-il indiqué. Puis d’ajouter qu’après l’indépendance politique, « tout le monde doit se mobiliser pour ce nouveau défi ».
Pour mener à bien ses activités, ‘’La Communauté pour la fraternité universelle’’ a décidé d’axer ses actions autour de la formation à l’endroit des agents de développement durable. Il s’agit, en effet, d’un programme de formation-emploi des jeunes diplômés ivoiriens.
Ce sont trois niveaux de formation offerts dans le cadre de cette activité. Notamment, les métiers de machiniste, ainsi que ceux d’agents de développement durable.
A savoir l’animateur, l’encadreur et le superviseur en développement durable. « Nous les formons pour les utiliser à réussir notre mission », a soutenu M. Bright. Selon lui, les niveaux requis pour bénéficier de la formation de l’Ong partent du Bepc au Bac et plus.
« Nous voulons alphabétiser toutes les populations ivoiriennes et les aider à s’autonomiser », a insisté le conférencier. Car, pour lui, il est temps d’inculquer une vraie culture entrepreneuriale aux populations ivoiriennes.
Idrissa Konaté