[Détournement des fonds alloués à l’indemnisation des victimes des déchets toxiques] Adama Bictogo et la SGBCI devant la justice ivoirienne
Cités dans l’affaire de détournement des fonds alloués à l’indemnisation des victimes des déchets toxiques, Adama Bictogo et la Société générale de banque de Côte d’Ivoire (SGBCI), seront face à la justice ivoirienne le 4 Avril 2019. C’est l’information que rapporte un communiqué du Réseau national pour la défense des droits des victimes des déchets toxiques de Côte d’Ivoire (RENADVIDET-CI), dont nous avons reçu copie.
D’après notre source en effet, le Jeudi 21 Février 2019, 842 victimes, membres de son associations ont saisi le Tribunal de Première Instance du Plateau d’ une action en répétition d’ indu et en dommages et intérêts à l’encontre de Adama Bictogo sur le fondement des articles 1325, 1376 et 1378 du Code Civil tel qu’ indiqué par le Procureur de la République lors de ses réquisitions intervenues courant l’ année 2012 et ce, suite à l’ information judiciaire ouverte par lui, laquelle avait succédé à la procédure pénale initiée par les victimes du RENADVIDET-CI contre les consorts Adama Bictogo.
«L’audience de cette nouvelle affaire débutera le jeudi 04 Avril 2019 à 8H00 devant le Tribunal de Première Instance du Plateau. En conséquence, Charles KOFFI, Président du RENADVIDET-CI invite toutes les victimes des déchets toxiques ce jeudi 28 Février 2019 à 8H au Tribunal du Plateau en vue de faire triompher le droit sur l’imposture et la justice sur l’injustice», mentionne ledit communiqué.
Aussi le même communiqué rapporte que, de nouvelles manifestations illimitées projetées par les victimes des déchets toxiques a partir du mardi 09 avril 2019 devant le domicile de monsieur Adama Bictogo, le siège de la SGBCI et devant le palais de justice du plateau pour exiger l’arrestation immédiate de Gohourou Ziallo Claude Francois, Koné Cheick Oumar et autres.
Par ailleurs, Charles Koffi, président du RENADVIDET-CI, a, à travers notre communiqué, souligné que pour éviter la médiatisation de cette affaire judiciaire qui pourrait être maladroitement interprétée sous l’angle d’une action politique, Me Coulibaly Soungalo, son principal conseil et lui ont adressé à l’honorable Adama Bictogo, plusieurs courriers en vue de régler à l’amiable cette affaire. Mais, malheureusement, ces divers courriers sont restés depuis 2013 à ce jour sans aucune suite.
Mieux, il a indiqué avoir saisi courant le mois de Novembre 2018, le directeur de cabinet du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) à cette même fin, mais aussi sans suite à ce jour.
Georges Kouamé