Décrispation au sommet de l’Etat : Ouattara et Soro rassurent enfin leurs concitoyens #Politique
CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 12-12-2017) L’orage s’est enfin estompé entre le père et le fils. Tel est le tableau que présentent les différentes audiences accordées par Alassane Ouattara à Guillaume Soro. Deux, en moins d’un mois pour que le Président de la République et le Président de l’Assemblée Nationale échangent en toute franchise loin de toute indiscrétion.
La première remonte au 20 novembre 2017 et fait suite à une période de froid entre les deux hommes d’Etat. Ponctuée notamment par des levées de bois verts entre les partisans d’Alassane Ouattara et Guillaume Soro, cette période a aussi été marquée par l’absence du Président de l’Assemblée Nationale au 3e Congrès du Rdr tenu les 9 et 10 septembre 2017 et son séjour prolongé hors des frontières de la Côte d’Ivoire.
Fort heureusement, à l’issue de cette première rencontre, Guillaume Soro confiait à ses proches, être « extrêmement satisfait » des échanges entre lui et Alassane Ouattara. D’autant que ceux-ci, selon lui, ont contribué à dissiper les malentendus. A la clef, des échanges de SMS téléphoniques entre les deux hommes qui avaient cessé depuis bien longtemps.
Encore discrète que la première, la deuxième rencontre a eu lieu le mercredi 6 décembre 2017 à 18h45. Selon le confrère Jeune Afrique qui semblait bien au parfum de rencontre, seul un cercle très fermé avait connaissance de ce rendez-vous entre le Président de la République et le Président de l’Assemblée Nationale. En se passant d’intermédiaires, ils contribuent à la renaissance de la confiance qui avait pris un coup de froid entre eux.
Cette dernière rencontre plus détendue et cordiale est bien la preuve que les malentendus ont été effectivement dissipés entre les deux hommes. Ainsi, les activistes des deux camps savent désormais à quoi s’en tenir, d’autant qu’Alassane Ouattara et Guillaume Soro fument ensemble le calumet de la paix. Un tableau rassurant pour leurs concitoyens qui craignaient le pire avec le tableau sombre qu’alimentaient les partisans des deux parties.
Idrissa Konaté