Début des préliminaires du procès Simone Gbagbo : L’ex-Première-dame entendue pendant 45 minutes
Les actes préliminaires du procès en Assises de l’ex-Première dame ont débuté hier mardi où elle a confirmé son identité devant Tahirou Dembelé, Président de la Cour.
Simone Ehivet Gbagbo est poursuivie pour des faits d’atteinte à la sûreté de l’Etat. C’est autour de 9h30 que l’ancien député que l’ancienne présidente du groupe parlementaire du Front populaire ivoirien est arrivée au Tribunal d’Abidjan.
Où elle a été reçue par le Président de la Cour pendant environ 45 minutes en présence de ses avocats, a déclaré un officier de police interrogé sur place.
« Elle (Mme Gbagbo) avait voulu s’énerver quand elle a vu les forces de l’ordre encagoulées mais quand on lui a expliqué que ce sont des dispositions sécuritaires, elle a compris (…) », a poursuivi la même source.
L’ex-Première dame a été interrogée sur son identité. Ensuite le Président de la Cour a voulu savoir si elle avait un conseil, dans le cas contraire, l’Etat lui en donnerait. Enfin, les charges lui ont été notifiées.
En vue de l’ouverture de son procès, Simone Gbagbo, 65 ans, a été transférée à Abidjan la semaine dernière en provenance d’Odienné (Nord-Ouest) où elle était détenue depuis la fin de la crise post électorale de décembre 2010 à avril 2011.
Avant elle, 82 personnes pro-Gbagbo se sont présentées, en octobre dernier, devant le Président de la Cour, Tahirou Dembélé, à l’exception d’une prévenue, absente, pour cause de maladie.
Le Premier ministre Aké N’Gbo et quatre-vingt-trois autres militants du Front populaire ivoirien (FPI) et Pro-Gbagbo, dont Pascal Affi N’Guessan, Sangaré Abou Drahamane et Simone Ehivet Gbagbo, respectivement, président, 1er Vice-président et 2ème vice-présidente du FPI…sont poursuivis devant la Cour d’Assises d’Abidjan pour des faits portant atteinte à la sûreté de l’Etat.
Le président du FPI, Pascal Affi N’guessan, avait dénoncé, dans un point de presse, un procès ‘’politique’’ visant à faire taire l’opposition significative avant les échéances électorales de 2015.
Idrissa Konaté, avec Apa
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