[De TRACE FM Abidjan à TRACE TV panafricaine] Le parcours inspirant de Roméo Kouakou, une décennie au service des médias urbains
Roméo Kouakou fête dix ans de carrière au sein du groupe TRACE. De TRACE FM Abidjan à la télévision panafricaine, retour sur un parcours marqué par la passion, l’innovation et l’engagement.
Abidjan, le 2 septembre 2025 (lepointsur.com) Dix années déjà que Roméo Kouakou a rejoint le groupe TRACE, marquant son parcours d’une empreinte décisive dans le paysage audiovisuel africain. À travers la radio, puis la télévision, il a contribué à installer la marque comme un acteur incontournable de la culture urbaine et musicale en Afrique francophone.
Le 28 novembre 2015, TRACE FM 95.0 faisait son entrée sur les ondes abidjanaises. Derrière cette naissance, un travail acharné : nuits blanches, habillage sonore, programmation musicale. Jeune animateur et producteur à l’époque, Roméo Kouakou allait très vite devenir l’un des piliers de la station. Son émission Le Match, véritable rendez-vous after school, s’imposait comme un espace d’expression pour la jeunesse.
Très vite, les responsabilités s’élargissent. TRACE FM Congo, puis TRACE FM Sénégal en mai 2020, portent sa signature. Abandonnant progressivement le micro pour prendre des fonctions stratégiques, il fait partie des artisans de l’expansion du groupe.
À partir de 2020, une nouvelle étape s’ouvre : la télévision. TRACE Urban, TRACE Mboa, TRACE Kitoko, TRACE Teranga… toutes ces chaînes sont centralisées depuis Abidjan, désormais hub du groupe. Un défi de taille pour Roméo Kouakou, qui doit allier exigence professionnelle et passion pour la culture.
À l’heure du bilan, l’homme affiche une fierté mesurée. Derrière le succès, il rend hommage à ses mentors, comme Nadeige Tubiana, qui lui a transmis le sens du sacrifice et de la rigueur, ou encore Olivier Laouchez, fondateur du groupe, sans qui « rien de tout cela n’existerait ». Il se souvient aussi des complicités professionnelles, notamment avec Curtis Blay, ou des encouragements marquants de figures comme Joël Mirande-Ney.
Reconnaissant envers ses premières expériences à Ocean FM au Togo ou à la Jam Academy de Papa François Konian, Roméo Kouakou ne se projette pas dans un futur figé. Mais il garde une conviction intacte : « Je souhaite rester inspiré, continuer à impacter ma génération et partager le peu que je sais ».
Dix ans plus tard, son parcours illustre la montée en puissance de TRACE en Afrique et la capacité des talents locaux à construire une identité médiatique forte, entre passion, innovation et résilience.
Médard K.
