[Crise éducative à Bouaké] L’appel pressant du Groupe Scolaire Gnankoukro pour une renaissance imminente
Abidjan, le 08 décembre 2023 (lepointsur.com) Fondé en 1984, le groupe scolaire Gnankoukro à Bouaké, jadis un bastion éducatif prospère, offre aujourd’hui le triste spectacle d’une décadence alarmante. L’institution, faisant partie de l’Inspection de l’Enseignement Primaire de Bouaké-Gonfreville, se débat dans des conditions déplorables mettant en péril le processus d’apprentissage, selon les révélations de igbeke.com.
Les bâtiments délabrés laissent l’eau s’infiltrer de toutes parts, plongeant enseignants et élèves dans une précarité inquiétante. Toitures dégarnies, murs lézardés et sols fissurés définissent le paysage morose des écoles primaires publiques Gnankoukro A et B. L’instituteur et directeur, Brou Loukou, partage les moments de détresse lors des intempéries, transformant l’établissement en un lieu potentiellement dangereux.
Selon Loukou, cette dégradation tire ses origines de la crise militaro-politique de 2002, où le groupe scolaire a été victime d’actes de vandalisme. Malgré des annonces de réhabilitation, aucune initiative n’a été concrétisée, laissant l’école dans un état de désespoir croissant.
Malgré les appels à l’aide répétés, le groupe scolaire Gnankoukro reste en tête de liste des établissements en mauvais état. Les visites d’organisations et d’ONG se multiplient, mais la complexité des travaux décourage souvent ces entités, les orientant vers des projets moins ardu.
Les enseignants, porteurs d’espoir malgré les déceptions, implorent les autorités municipales, régionales et tous les cadres de la région d’intervenir. Avec environ 600 élèves, l’école aspire à une réhabilitation qui garantira un environnement d’études sûr et propice.
L’avenir éducatif de ces jeunes repose sur une action immédiate des autorités, transformant ainsi le cri alarmant du groupe scolaire Gnankoukro en une opportunité de reconstruction éducative. La nécessité pressante de restaurer cette institution autrefois florissante ne saurait être ignorée, car c’est tout un potentiel éducatif qui attend d’être ravivé.
Médard KOFFI avec igbeke.com