Le gouvernement français a indiqué ce lundi 20 décembre que quelque 182 000 faux passes sanitaires ont été générés en France depuis l’instauration du dispositif l’été dernier. Un chiffre réévalué à la hausse, alors que la précédente estimation donnée le 16 décembre chiffrait ce nombre à 110 000. En plus de présenter un risque sanitaire, un faux passe est sévèrement puni par la loi.

400 enquêtes ont été menées, et le dernier bilan dressé par le ministère de l’Intérieur est important : 182 000 faux passes sanitaires ont été mis au jour pour l’instant en France. Les contrôles s’intensifient. Une centaine de personnes ont déjà été interpellées, entre membres de réseaux de trafiquants et usagers.

Plusieurs modes opératoires ont été identifiés : achat de faux certificats de vaccination contre le Covid-19 sur le web, usage frauduleux d’un QR code attribué à un tiers… Policiers et gendarmes ont renforcé leurs investigations sur internet.

Deux millions d’euros de bénéfices pour les trafiquants

Selon l’AFP, un réseau démantelé début décembre aurait récupéré les identifiants de pharmaciens sur le site de l’Ordre national des pharmaciens. Entre 5 000 et 10 000 faux passes sanitaires auraient ainsi été créés. Bénéfice pour les trafiquants : environ 2 millions d’euros.

Les autorités traquent aussi les professionnels de santé ou agents administratifs qui fournissent de faux passes. Les faussaires risquent jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende.

Dans le cadre des 400 enquêtes en cours, 182 000 faux passes sanitaires ont été mis à jour. Merci à nos policiers et gendarmes !

Source/RFI

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