Abidjan, 18-06-2025 (lepointsur.com) À Barthelemy Zouzoua Inabo : Ça s’appelle la realpolitik ou le pragmatisme. Ton Camarade consolide ses relations avec son voisin guinéen. Les questions foncières, l’affaire Komé à l’hémicycle. Éducation nationale, en attendant les jours meilleurs. Israël-Iran, coup pour coup.

“ Le temps du pragmatisme a peut-être sonné. Le temps aussi pour chaque pays de la sous-région de s’engager véritablement pour la démocratie, des institutions fortes, des élections transparentes et apaisées. ”

Les pays n’ont pas d’amis. Ils ont des intérêts. Quel est aujourd’hui l’intérêt essentiel pour la Côte d’Ivoire dans la sous-région ? Assurer la sécurité à ses frontières, renforcer ses relations historiques, diplomatiques, économiques, culturelles avec ses voisins, vivre en paix. La visite en Côte d’Ivoire, du chef de la junte au pouvoir en Guinée entre dans ce cadre. Quelqu’un a dit que ton Camarade a abandonné celui qu’il appelait « mon conseiller politique », l’ancien président guinéen, pour recevoir au palais d’Abidjan, celui qui l’a viré par un coup d’État. Les relations d’État à État se passent des émotions.

Le Guinéen est donc venu à Abidjan, il a salué le sens de l’écoute de ton Camarade : « La base d’une coopération efficace repose sur la confiance mutuelle, l’écoute et le respect ».

Il veut apprendre avec lui. « Notre vœu est de voir la Guinée retrouver son lustre d’antan », a dit ton Camarade. La situation sécuritaire et humanitaire dans les pays du Sahel a été au centre des échanges. La Guinée et la Côte d’Ivoire le savent : elles ne seront jamais heureuses sans les autres. Le temps du pragmatisme a peut-être sonné. Le temps aussi pour chaque pays de la sous-région de s’engager véritablement pour la démocratie, des institutions fortes, des élections transparentes et apaisées.

“ Sur convocation des députés de l’opposition, par la voie des questions orales, le Beau N°1 de la République s’est longuement étendu sur les problèmes fonciers qui secouent le ministère de la Construction et de l’urbanisme. Sans faux-fuyants. ”

La démocratie sera, ou ne sera pas, en Côte d’Ivoire. Bel exercice à l’Assemblée nationale. Sur convocation des députés de l’opposition, par la voie des questions orales, le Beau N°1 de la République s’est longuement étendu sur les problèmes fonciers qui secouent le ministère de la Construction et de l’urbanisme. Sans faux-fuyants. Il n’a pas caché les difficultés liées à la gestion du foncier en Côte d’Ivoire, d’où les réformes engagées par son département pour sortir du bourbier. L’affaire Komé évidemment était à l’hémicycle. Et sur le sujet, la justice à la main et comme il dit, il faut la laisser travailler et attendre les conclusions.

“ Au Proche-Orient, Israël n’a pas encore atteint ses objectifs en Iran. Les deux pays se donnent coup pour coup. Autant L’armée israélienne se vante d’avoir frappé des sites de production de centrifugeuses et d’armes en Iran, autant les Iraniens déclarent balancer des missiles hypersoniques sur les villes israéliennes. ”

Le travail paie toujours. Les efforts déployés par les acteurs de l’éducation nationale ces dernières années ne sont pas vains. Frémissements au niveau des taux de réussite au CEPE (86,58%) et BEPC (51,41%). En attendant le baccalauréat. Les chiffres se sont nettement améliorés. Les premiers éléments de réponse peuvent se trouver dans le respect du découpage de l’année scolaire, l’engagement collectif de faire briller l’école. De nombreux défis restent à relever, notamment, les infrastructures, le manque criant des enseignants dans les disciplines scientifiques, particulièrement les mathématiques et les revendications des syndicats. Des raisons d’espérer. Avec la performance des élèves aux olympiades des mathématiques au Bostwana.

Au Proche-Orient, Israël n’a pas encore atteint ses objectifs en Iran. Les deux pays se donnent coup pour coup. Autant L’armée israélienne se vante d’avoir frappé des sites de production de centrifugeuses et d’armes en Iran, autant les Iraniens déclarent balancer des missiles hypersoniques sur les villes israéliennes. Pour la première fois, depuis le déclenchement de la crise, des pays élèvent la voix et demandent l’arrêt des hostilités qui mettent la paix mondiale en danger.

Fernand Dédeh

Commentaires

commentaires