[Côte d’Ivoire] Violation des dispositions sanitaires dans le secteur privé] La DEPPS met en garde les promoteurs et le personnel médical
Selon les normes édictées par le ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle (MSHPCMU), « les établissements de soins doivent prendre toutes les dispositions utiles pour acheminer les produits sanguins jusqu’aux lits des malades ».
Abidjan, le 30 avril 2025 (lepointsur.com) – Dans une correspondance en date du 25 avril 2025, référencée sous le numéro 0586/MSHPCMU/CAB/DEPPS/ddam-yjj, la Directrice des Établissements Privés et des Professions Sanitaires (DEPPS), Dr Marie-Josèphe Bitty, a fermement exhorté les responsables des établissements sanitaires publics et privés de Côte d’Ivoire à respecter rigoureusement les dispositions réglementaires relatives à la gestion des produits sanguins.
Dans cette note de service, dont copie est parvenue à notre rédaction, la DEPPS rappelle avec insistance que toute négligence ou violation de ces dispositions constitue une atteinte grave à la sécurité des patients et pourra faire l’objet de sanctions.
À l’attention de Mesdames et Messieurs les responsables des établissements sanitaires privés
Objet : Non-respect des dispositions relatives aux produits sanguins en Côte d’Ivoire
Mesdames, Messieurs,
Il me revient de façon récurrente que les parents de malades référés dans les établissements sanitaires privés et ayant besoin de transfusion sanguine sont orientés par le personnel médical vers les structures transfusionnelles pour la recherche des produits sanguins.
Il est à noter également le non-respect du prix des produits sanguins au sein desdits établissements.
Ces situations, en contradiction avec les mesures gouvernementales, plusieurs fois portées à la connaissance du Ministre de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle, sont en contradiction avec l’arrêté Numéro 00052/MSHPCMU/CAB du 8 Mars 2022, qui stipule en son article 7, que : « Les établissements de soins doivent prendre toutes les dispositions utiles pour acheminer les produits sanguins aux lits des malades. Il est interdit de remettre le bon de sang aux parents des malades ou accompagnateurs » et l’article 4 stipule que « Le prix de cession des produits sanguins labiles et le dispositif de transfusion sont fixés à 3000 FCFA tant dans le public que le privé ».
Aussi, je vous saurais gré de bien vouloir prendre les dispositions nécessaires afin d’instruire l’ensemble du personnel de vos établissements sanitaires privés respectifs au respect scrupuleux desdites dispositions sous peine de sanctions.
Dr Marie-Josèphe BITTY, Directrice de la DEPPS