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[Côte d’Ivoire] Une délégation de l’OMS en mission pour évaluer la surveillance génomique du COVID-19


Abidjan, 13-10-2022 (lepointsur.com) Dans le cadre du programme régional de renforcement de la surveillance génomique en vue de répondre à la pandémie de Covid-19 en Afrique de l’Ouest plus la Mauritanie et l’Algérie (AOMA), une délégation de l’OMS/AFRO, conduite par le Dr Berthe Marie NJANPOP, séjourne en Côte d’Ivoire du 10 octobre au 15 octobre 2022. Cette délégation a été reçue par la directrice de l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire Pr Mireille Dosso le lundi 10 Octobre 2022 à la salle de conférence de l’Institut.

La cheffe de délégation, Dr Berthe Marie NJANPOP a affirmé que cette visite en Côte d’Ivoire est la dernière d’une tournée de 17 pays en Afrique, dont l’objectif est d’évaluer la surveillance génomique et la coordination au cours de la pandémie à COVID-19, mise en place au niveau des pays et l’implication de tous les partenaires face à cette surveillance en Côte d’Ivoire. Pour elle, cette visite sera le lieu de discuter avec les partenaires, les laboratoires, les services nationaux pour savoir qu’elles ont été les défis à relever, la gouvernance mise en place, le développement d’un réseau de la surveillance de toutes autres pathologies à potentiel pandémique et épidémique et d’identifier les domaines dans lesquels l’OMS et ses partenaires pourront apporter un soutien complémentaire.

Prenant la parole, la directrice de l’Institut Pasteur Pr Mireille Dosso a rappelé que le premier cas de COVID-19 a été diagnostiqué par l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire le 11 mars 2020. En outre, elle a souligné que depuis cette date le gouvernement ivoirien a mis en place un comité national de veille qui est une force de propositions. Le conseil National de Sécurité organe décisionnaire présidé par le président de la République Alassane Ouattara qui a organisé et supervisé la riposte. Elle a ensuite précisé qu’un arrêté du Premier Ministre a permis de définir le rôle de chacun l’INHP pour la surveillance épidémiologique, le SAMU pour le transport des malades, les maladies infectieuses pour la prise en charge des malades et l’Institut Pasteur pour la diagnostic des cas.

« Depuis le mois de juin 2020, 6 laboratoires régionaux à l’intérieur du pays sont impliqués dans les tests RT PCR. Concernant l’approvisionnement en réactifs et en consommables, la Nouvelle Pharmacie de la Santé publique a assumé la charge des commandes, et des livraisons. Quant au niveau des personnes ressources, il y a eu la mobilisation de près 150 personnes au niveau de l’institut pour faire face à la pandémie. De plus, il y a eu la mise en place d’un centre de dépistage pour les voyageurs pour le dépistage COVID-19. Concernant la surveillance génomique, l’IPCI est le laboratoire de référence de génotypage du virus de la rougeole pour l’Afrique central et de l’Afrique de l’Ouest », a-t-elle souligné.

Pour rappel, la surveillance génomique est le processus de surveillance constante des agents pathogènes et d’analyse de leurs similitudes et différences génétiques. Il aide les chercheurs, les épidémiologistes et les responsables de la santé publique à surveiller l’évolution des agents des maladies infectieuses, à alerter sur la propagation des agents pathogènes, à adapter les interventions et les recommandations pour le public. Il permet également d’élaborer et d’adapter des contre-mesures telles que les vaccins pour atténuer ou mettre fin à la propagation des maladies.

Une correspondance particulière

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