Politique

[Côte d’Ivoire/Réexamen de la composition de la CEI] Le PDCI et le groupement EDS boycotte une réunion du Comité restreint


Abidjan, 29-5-2019 (lepointsur.com) Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et la coalition Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS), ont refusé le mardi d’assister à une réunion du Comité restreint du réexamen de la composition de la Commission électorale indépendante.

Evoquant donc des préalables, ces deux entités sur les neuf partis et groupements politiques attendus ont brillé par leur absence pendant les séances du Comité restreint, cadre de discussions unanimement adopté après les séances plénières, qui s’est déroulée en 2 phases. Ce sont en effet huit rencontres, dont quatre avec des plateformes d’organisations de la société civile, et quatre autres avec les partis et Groupements Politiques, qui ont eu lieu.

Selon un communiqué du ministère de l’intérieur qui a sectionné cette rencontre, au cours des échanges, qui se sont déroulés dans un esprit constructif, il a été noté dans les propositions des différents acteurs, aussi bien des points de convergence, que de divergence.

«Le Gouvernement, soucieux d’aboutir, à la fin du processus, à un consensus national sur la question de la composition de la CEI, réitère son invitation à tous les acteurs à participer à ces concertations», précise la note d’information.

Aussi, le gouvernement rappelle que, tenant compte du calendrier électoral de 2020, les travaux devront s’achever, impérativement, au cours du mois de juin 2019, pour permettre au Premier ministre d’en soumettre les résultats au Conseil des ministres.

En conséquence, la prochaine réunion du Comité restreint avec les partis politiques est fixée au vendredi 31mai 2019 à 10h à la salle C de la Primature.

Sur instruction du président ivoirien, Alassane Ouattara, précise-ton, le Premier ministre a initié, depuis le 21 janvier 2019, un dialogue politique national en vue du réexamen de la composition de la Commission Electorale Indépendante (CEI), conformément à l’arrêt de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples.

Georges Kouamé

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