[Côte d’Ivoire/Présidentielles 2020] Le parti Force aux peuples invite le parti au pouvoir à créer les conditions d’une élection apaisée
Abidjan, 23-07-2019 (lepointsur.com) «Les crises militaro-civiles et post électorales que notre pays a connues avec leur cortège de morts, devraient interpeller les consciences de tous pour éviter une autre situation conflictuelle à notre pays lors des joutes électorales à venir. Sur cette base, Force aux Peuples encourage le pouvoir a créer les conditions d’une élection apaisée», a indiqué le président de Force aux Peuples, Innocent Gnelbin, au cours d’une conférence qu’il a prononcé le 18 juillet 2019, à son siège. Il a, à cet effet, demandé au pouvoir de créer les conditions d’une élection apaisée en 2020.
Aussi, note-t-il que sa formation politique dix mois après sa création s’implante progressivement sur l’étendue du territoire national avec un actif de 2000 délégués. Force aux Peuples, selon son président, se veut être un parti de gauche qui privilégie les débats constructifs.
«On ne va pas s’installer dans la critique pour la critique. Tout ce qu’on peut faire c’est d’encourager. Nous sommes un parti fortement mesuré», s’est voulu précis Gnelbin Innocent. Le premier responsable du parti Force aux Peuples a, en sus, salué le programme social du régime Ouattara. Non sans manquer d’interpeller le pouvoir à «concrétiser ces mesures annoncées et à aller bien au-delà». Car pour le jeune parti de 10 mois, qui est inscrit dans une dynamique de mise sur pied d’un Etat social axé sur des réformes sociales pérennes à valeur ajoutée, ce qui doit primer pour toute formation politique, c’est la recherche du mieux-être des populations. C’est d’ailleurs ce que son leader, Gnelbin promet d’assurer, si d’aventure au pouvoir d’Etat, avec sa politique de sécurité sociale basée sur une économie industrielle autonome.
Dans la foulée, le parti d’Innocent Gelbin, appelle-t-il tous les acteurs politiques et potentiels candidats à la présidentielle de 2020 à des batailles politiques républicaines et démocratiques.
Une correspondance particulière de A. Zadi