[Côte d’Ivoire : Présidentielle 2025] Les héritiers de Guéi Robert appellent les Ivoiriens à voter pour les candidats de la droite
Vingt-trois ans après l’assassinat du général-président Robert Guéi, ses héritiers politiques réunis au sein de la Ligue Nationale pour la Démocratie appellent à la paix et exhortent les Ivoiriens à voter pour les candidats de la droite républicaine lors de la présidentielle du 25 octobre 2025.
Abidjan, le 19 septembre 2025 (lepointsur.com) — Vingt-trois ans après son assassinat, les héritiers de Robert Guéi appellent à la paix et au soutien de la droite républicaine en vue de la présidentielle de 2025. Ci-dessous, leur déclaration :
« Le 19 septembre 2002, la Côte d’ivoire, notre pays, a vécu un drame. L’ancien chef de l’Etat, le président Robert Guei, chef d’un parti politique, l’UDPCI, a été assassiné dès les premières heures de la longue crise que notre pays allait connaitre. Innocent dans cette affaire, son corps sans vie sera retrouvé, jeté sur les bords de la corniche à Cocody. Dans cette déclaration, 23 ans après sa disparition, ses héritiers politiques appellent les Ivoiriens à la paix, et les invitent à voter les candidats de la Droite à la prochaine élection présidentielle prévue pour le 25 octobre 2025.
La Côte d’Ivoire notre pays a connu un coup d’état militaire sans effusion de sang le 24 décembre 1999. Ce putsch, a vu l’avènement au pouvoir du General de Brigade Robert Guei, le dernier chef d’Etat major de l’armée du président Houphouët Boigny. Il a conduit une transition militaro-civile du 24 Décembre 1999 au 24 Octobre 2000. Fervent adepte de la philosophie de paix et de dialogue du père fondateur de la République, le Président Felix Houphouët Boigny, le General brigade Robert Guei a œuvré, au cours de cette transition, à éviter le chaos à notre pays. Son but étant de pérenniser l’œuvre de paix du père fondateur.
A la tête du CNSP (Comité National de Salut Public), le Général de Brigade Robert Guei, chef de l’Etat, avait doté la Côte d’Ivoire d’une nouvelle constitution qui prenait en compte, toute les avancées démocratiques souhaitées par les ivoiriens, créant ici la deuxième république. Mais, n’ayant pas achevé la mission que lui avait confié les « jeunes gens », à savoir, « balayer » la maison ivoire, il se porte candidat à l’élection présidentielle d’octobre 2000. Malheureusement, « candidat du peuple » sans bannière politique, il se voit arracher le pouvoir par le candidat du FPI, Monsieur Laurent Gbagbo, suite à une élection dite « calamiteuse. »
Devenu homme politique, il crée un parti politique dénommé l’Union pour la Démocratie et la Paix en Côte d’Ivoire (UDPCI). Avec son parti, il prône une philosophie politique inspirée de l’Houphouétisme. Cette philosophie est axée sur un triptyque : le bon ton, la démocratie et la paix. Dans le but d’offrir la paix aux ivoiriens, et permettre au nouveau pensionnaire du « palais Akouê » du plateau, il accepte une alliance au parlement avec les députés du FPI, le parti d’alors du président de la République, Monsieur Laurent Gbagbo. « Roulé dans la farine » par ce dernier, il rompt l’alliance avec toute la gauche ivoirienne le 13 septembre 2002. Six (06) jours plus tard, le 19 septembre 2002, il est assassiné par le pouvoir.
La crise qui commence le 19 septembre 2002 se termine avec la victoire aux élections présidentielles d’Octobre 2010 du candidat du RHDP, le président Alassane Ouattara.
Si la gouvernance du RHDP, avec le président Alassane Ouattara, apporte beaucoup de satisfactions aux ivoiriens, force est de constater qu’inexorablement, nous tendons vers la fin du cycle des quatre grands leaders qui ont marqués la scène politique ivoirienne après Houphouët Boigny : Henri Konan Bédié, Robert Guei, Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara.
Aujourd’hui, les héritiers de ces « quatre grands » se mettent en ordre de batail, les uns pour pérenniser l’œuvre de leur leader, les autres pour assumer l’héritage qu’il leur a laissé.
C’est dans cette optique, que nous, ivoirien et ivoirienne qui partageons la philosophie politique du président Robert Guei, centrée sur l’idéal qu’est la Côte d’Ivoire, avons décidé, 23 ans après sa disparition, de mettre sur pied un groupement politique dénomme : la Ligue Nationale pour la Démocratie-Mouvement Gueiste (LND).
La Ligue Nationale pour la Démocratie (LND), s’engage à respecter les dernières volontés du président Robert Guei, contenues dans son « discours d’adieu » tenu le 13 septembre 2002 à l’hôtel Sofitel d’Abidjan dans lequel, il rompt définitivement avec la gauche ivoirienne et prône l’union des « enfants d’Houphouët Boigny ». Dans cette optique, la Ligue Nationale pour la Démocratie vient donc redonner vie aux idéaux politiques du père fondateur de la deuxième république, le General-président Robert Guei. Elle œuvre pour cela à rassembler tous ceux et celles qui se reconnaissent dans l’Héritage politique du président Robert Guei et du père fondateur de la République, le président Felix Houphouët Boigny. Elle s’assure de ce fait, à tout mettre en œuvre pour préserver le pouvoir d’Etat dans le giron des héritiers d’Houphouët Boigny, soit de la Droite Républicaine.
La Ligue Nationale pour la Démocratie, conformément aux vœux de son leader- martyr, disparu il y a aujourd’hui 23 ans, demande aux ivoiriens de se rendre massivement aux urnes le 25 octobre prochain pour élire le second président de la troisième République dans le Bon Ton, la Paix et en toute Démocratie.
La Ligue Nationale pour la Démocratie-Mouvement Gueiste(LND) invitent ses militants, militantes et sympathisants, ainsi que tous les EX-UDPCI non-inscrits dans un parti politique à soutenir les candidats de la Droite républicaine.
La Ligue Nationale pour la Démocratie annoncera, au mois d’octobre, dès l’ouverture des campagnes, le candidat de la droite sur lequel elle portera son choix. »
Fait à Abidjan, le 19 septembre 2025
Pour la Ligue Nationale pour la Démocratie-Mouvement Gueiste
Le Secrétaire Général National
Dr. GOUESSE DIOMANDE