Abidjan, 21-02-2025 (lepointsur.com) À Barthelemy Zouzoua Inabo : La journée du jeudi 20 février 2025 a été plus soft, moins orageuse que la veille : politique de développement social, économique, relations diplomatiques et militaires, le développement personnel et collectif.

“ Les ingrédients de la déflagration en place. Des hommes et des femmes politiques de tous les camps qui savent exactement ce qu’il faut faire pour une élection présidentielle sans pression et sans tension, sereine, transparente et apaisée, mais qui préfèrent montrer les muscles à huit mois du scrutin. ’’

Il faut du tout pour faire la vie. Le mercredi, les partis d’opposition ont occupé la scène. Les discours ont été incisifs. Pour tous ceux et toutes celles qui ont vu le lion en 2011 et en 2020, c’était comme un retour dans le passé récent du pays de ton Camarade. Les ingrédients de la déflagration en place. Des hommes et des femmes politiques de tous les camps qui savent exactement ce qu’il faut faire pour une élection présidentielle sans pression et sans tension, sereine, transparente et apaisée, mais qui préfèrent montrer les muscles à huit mois du scrutin. Le mercredi 19 février 2025, un jour détestable par l’angoisse projetée par les discours entendus, les menaces proférées, les incertitudes du lendemain.

Le jeudi 20 février 2025, un jour qui a donné l’espoir et l’envie de croire en la Côte d’Ivoire. Trois pôles d’activités impactant directement la vie des citoyens.

“ Escale au camp qui était jusqu’au 31 décembre 2024, le 43ᵉ Bima, devenu, désormais, le camp Ouattara Thomas D’Aquin. ’’

D’abord à Cocody. Avec le lancement du nouveau bébé de la presse en Côte d’Ivoire : ADN Politics. Les médias et la politique autrement. « Faire de la politique autrement, c’est aller au-delà des débats idéologiques pour se concentrer sur l’impact réel des décisions », selon la responsable de production de ADN Politics.

Toujours à Cocody, lancement de l’édition 2025 du forum de l’emploi et de l’entrepreneuriat féminin, le FEEF, baptisé 10+1, comme le début d’un nouveau chapitre du concept, après 10 ans d’existence. Il est prévu sur deux (2) jours, les 16 et 17 mai 2025 au palais de la culture de Treichville. Le thème de l’édition 2025 : « Libre. Puissante. Conquérante. Impossible n’est pas femme ».

Un thème fort qui selon la commissaire générale du FEEF « symbolise à la fois l’héritage de milliers de femmes et l’immense capacité des femmes à se réinventer ».

“ La France rétrocède le camp du 43ᵉ BIMA, mais se tient aux côtés de la Côte d’Ivoire. ’’

Ensuite, à Port-Bouët. Escale au camp qui était jusqu’au 31 décembre 2024, le 43ᵉ Bima, devenu, désormais, le camp Ouattara Thomas D’Aquin. Ton Camarade avait annoncé la rétrocession à l’armée ivoirienne. C’est chose faite. Photocopie Le Rempart a expliqué ou réexpliqué à cette occasion, que la réorientation et la reconfiguration de la collaboration en matière de défense entre la France et la Côte d’Ivoire sont légitimes. Elles tiennent compte de l’évolution du monde. Il a rassuré les Français : « Notre coopération militaire demeurera aussi meilleure qu’elle l’a toujours été ».

Deux mots entendus de la bouche du ministre français de la Défense au nouveau camp Ouattara Thomas d’Aquin : humilité et respect. Et puis, une phrase forte : « Là où il y a l’amitié et du sérieux, les choses se passent immanquablement bien ».

“ Enfin, à Grand-Bassam, avec le Prédicateur de Songon. Pour la remise symbolique des clés de 4672 logements socio-économiques. ’’

La France rétrocède le camp du 43ᵉ BIMA, mais se tient aux côtés de la Côte d’Ivoire, « un miracle de modèle économique pour l’ensemble de la région. Personne ne doit l’abîmer, la compromettre par des ingérences quelles qu’elles soient ».

Enfin, à Grand-Bassam, avec le Prédicateur de Songon. Pour la remise symbolique des clés de 4672 logements socio-économiques. « Nous sommes venus aujourd’hui célébrer l’aboutissement des efforts de près de 1405 familles. Ces familles ont connu des privations pour arriver à leur fin. Ces familles ont fait preuve de solidarité ». Heureux comme le Predicateur de Songon. Heureux comme les bénéficiaires.

Par Fernand Dédeh

Commentaires

commentaires