[Côte d’Ivoire/Pérennisation des entreprises] Les propositions du SYNAFECI au gouvernement
Abidjan, 24-07-2019 (lepointsur.com) Dans le but d’apporter son aide à l’Etat dans le cadre de la bonne gouvernance et en vue d’encourager l’entrepreneuriat, le Syndicat national des fournisseurs de l’Etat de Côte d’Ivoire (Synafeci), a fait des propositions au gouvernement ivoirien, pour la pérennisation des entreprises ivoiriennes et la préservation des emplois et la survie des investisseurs (fournisseurs de l’Etat) en Côte d’Ivoire, à travers une note d’information.
Au nombre de 14 ces propositions concernent entre autre le respect, l’application stricte et la mise à la disposition de la loi des finances aux investisseurs qui vivent, pratiquent la société ivoirienne en soutenant son économie ; La suppression de la note de service qui fait ombrage à la loi des finances ; L’engagement des dépenses réelles, utiles, vraies et nécessaires pour une bonne gestion, juste de la dette publique pour éviter le dépassement budgétaire ; Le soutien de l’Etat de Côte d’Ivoire à l’entreprenariat soit par l’appel à la création de vrais établissements financiers étatiques ou privés, soit encourager, amener ceux déjà existant à soutenir les entreprises ivoiriennes de manière véritable ; et La création d’un vrai comité ou renforcer celui existant, Gouvernement Ivoirien et secteur privé conscient du devenir de la Côte d’Ivoire.
En ce qui concerne la suppression de la note de service qui fait ombrage à la loi des finances, à en croire le président du Synafeci, Gré Faustin, «elle qui n’est pas une loi, ne doit plus réduire le budget annuel du pays et empêcher l’ordonnateur ou l’administrateur de crédit d’utiliser tout son budget de fonctionnement annuel. Nous vivons cette situation depuis 2008 à aujourd’hui».
La sanction à l’encontre de tous les fossoyeurs de l’économie ivoirienne reconnus pour des malversations aggravées, avérées ; La mise à terme de la concurrence déloyale dans l’octroi des marchés, des prestations pour permettre aux investisseurs (fournisseurs de l’Etat) de pouvoir vivre de leur métier ; La publication de la liste ou l’information par écrit adressé à l’investisseur dont la facture est validée ou invalidée après audit par l’Inspection Générale des Finances (IGF) ; La mise sur pied d’un comité national de suivi de paiement de factures ; L’accès et l’utilisation de la maison des entrepreneurs par toutes les organisations professionnelles. Cette maison (située au Plateau) ayant été bâtie par la Direction Générale des Impôts (DGI) avec l’argent des contribuables ivoiriens, ne doit pas être la propriété privée de la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) ; Reversement au SYNAFECI de sa quote-part réclamée à la Direction Générale des Impôts et à la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire. (CGECI) ; Le SYNAFECI veut faire partie de la commission d’attribution des marchés publics pour plus de transparence ; L’annulation du mode de paiement par les titres de la créance des fournisseurs de l’Etat de la période de 2001-2015. La titrisation obligatoire des créances sans l’avis de l’investisseur entraine la faillite immédiate d’une entreprise et met forcement au chômage les employés ; et La sécurisation (sécurité) des investisseurs (fournisseurs de l’Etat), de leurs biens et des membres de leurs familles. Ce sont, par ailleurs, les autres propositions du Synafeci au gouvernement de Côte d’Ivoire, pour la pérennisation des entreprises ivoiriennes et la préservation des emplois et la survie des investisseurs (fournisseurs de l’Etat) en Côte d’Ivoire.
Charles M.I.A