Culture

Côte d’Ivoire/Média : Kader Kourouma élu président à l’issue du 3ème Congrès de l’UPMCI


CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 12-1-2018) Ben Kader Kourouma a été élu nouveau président de l’Union des professionnels des médias de Côte d’Ivoire (UPMCI), à l’issue du 3è Congrès ordinaire de cette association, tenu le samedi 06 janvier 2018 à la Maison de la presse d’Abidjan.

Candidat unique à cette assemblée générale élective, Kader Kourouma a été élu pour un mandat de 3 ans. Il aura pour mission essentielle de donner une nouvelle dynamique à l’UPMCI. Faut-il le rappeler, ce troisième Congrès était placé sous le haut parrainage de monsieur Akossi Benjo, maire de la commune du Plateau.

A l’ouverture de la cérémonie officielle, Yves Kuyo le président du comité d’organisation a souhaité que l’UPMCI fasse mue pour relever les nouveaux défis en termes d’amélioration des conditions de travail des journalistes et professionnels de la communication, de leur rassemblement et leur cohésion. Traoré Moussa dit MT, le président de l’UNJCI est l’un des trois parrains de ce Congrès. Dans son speech, MT a invité le chef de l’Etat à procéder au plus vite à la libéralisation de l’espace audiovisuel.

Selon lui, une telle chose est à l’avantage de tous y compris les hommes politiques, car les télévisions privées sont aussi un élément d’appréciation de la santé de la démocratie dans un pays. Le président de l’UNJCI a aussi invité les journalistes à accepter la nouvelle loi sur la presse qui, même si elle n’est pas parfaite, évite désormais aux journalistes les gardes à vue. Il a par ailleurs annoncé que le prochain congrès de la Fédération africaine des journalistes sera organisé à Abidjan.

MT a aussi donné l’information selon laquelle très bientôt, une salle à la Maison de la presse d’Abidjan (MPA) portera le nom de Zio Moussa, celui que tous les journalistes appellent affectueusement « Le maître ». Zio Moussa est le président de l’OLPED (Observatoire de la liberté de la presse, de l’éthique et de la déontologie). Parrain également de ce troisième Congrès, il a donné deux conseils essentiels aux congressistes : Avoir un bon programme d’activités, et se poser la question suivante : « quel va être notre programme de gouvernance morale ? » Selon lui, c’est ce qui manque le plus dans nos pays et organisations.

C’est Madou Hermann, chef de cabinet d’Akossi Benjo, haut parrain de ladite cérémonie qui a pris la parole en dernière position. Il a souhaité que la presse apaise la situation sociopolitique avant les échéances électorales de 2020.

Une correspondance particulière de JPO

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