UDPCI (Ph: Archive)

L’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI), membre de la coalition au pouvoir à dénoncé mercredi « la mise en veilleuse » des activités des instances de leur alliance, le Rassemblement pour la démocratie et la paix (RHDP) depuis la fin de la crise post-électorale, à l’issue d’une réunion du bureau politique.

« Le bureau politique de l’UDPCI déplore la mise en veilleuse des activités des instances du RHDP, notamment, la conférence des présidents, le bureau politique depuis la fin de la crise postélectorale, dans une déclaration, à la fin de la réunion.

Le RHDP dont les chefs de file sont le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et le rassemblement des républicains (RDR) avait fortement contribué à faire chuté l’ex-président Laurent Gbagbo lors de la présidentielle de 2010.

L’UPCI « demande la reprise immédiate des activités et réitère sa ferme volonté à renforcer la solidarité » au sein de la coalition, rapporte le communiqué final de la réunion du bureau politique du parti.

Le parti a par ailleurs invité l’opposition notamment le Front populaire ivoirien (FPI), fondé par M. Gbagbo, à reprendre sa place au sein de la nouvelle Commission électorale indépendante (CEI), après sa décision de son retrait pour faute de « consensus » du choix du bureau de cette instance électorale.

Pour l’Udpci, le retour du parti de M. Gbagbo au sein de la CEI pourrait « garantit les conditions d’une élection équitable et démocratique », indique le communiqué final lu par le premier secrétaire général adjoint, Dénis Mamadou.

En septembre, le FPI, parti de Laurent Gbagbo, détenu à La Haye pour « crimes contre l’humanité » dans les violences postélectorales ivoiriennes, a décidé de se retirer de la CEI, dénonçant le « non respect des engagements du gouvernement ».

EFI

Commentaires

commentaires