Abidjan, 14-12-2021 (lepointsur.com) En prélude à la sortie officielle et la dédicace prévues pour le mois de mars 2022, l’œuvre « Le Crépuscule du Doute » de Banao Nambo a été présentée samedi 11 décembre 2021, à Yopougon, la plus grande commune de Côte d’Ivoire.

Au nombre de nos écrivains dans de nombreux pays étrangers, notamment en Europe où leur activisme et dynamisme sont remarqués dans les sphères intellectuelles locales, Banao Nambo, écrivain ivoiro-suisse, est l’auteur de plusieurs romans publiés en Europe.

Toutefois, cet écrivain désirait se faire connaître chez lui, en Côte d’Ivoire. Pour ce faire, il a choisi de publier son dernier ouvrage, “Le Crépuscule du Doute’’, un roman, dans une maison d’édition ivoirienne, à savoir « Les Nouvelles Editions Continentales », dont le premier responsable est l’écrivain Philippe Demanois.

Ce roman qui se présente en quelque sorte comme un miroir, dépeint les ‘’bouleversements’’ récents relatif à la situation sociopolitique de la Côte d’Ivoire. L’atmosphère générale de ce roman plonge les Ivoiriens dans les méandres de leur histoire récente, scannée dans cette production littéraire.

L’on pourrait déduire de cette œuvre, que l’auteur invite les populations ivoiriennes à tirer leçons de leur vécus récents, et aller inéluctablement à la réconciliation et à la cohésion nationale véritables, pour une paix durable.

En ce qui de sa bibliographie, Banao Nambo est un auteur prolifique qui compte déjà à son actif, une dizaine d’œuvre toutes publiées en occident. L’on note entre autres, les œuvres romanesques suivantes : ‘’Le Comble du Désespoir’’ ; ‘’Miroir d’une vie’’ ; ‘’Le Comble de l’ombre’’ ; ‘’Triste souvenir’’, et ‘’ Côte d’Ivoire, une vérité de plus’’ (Essai)’’.

 La thématique dans l’œuvre de Banao est essentiellement articulée autour de la migration et du blues qui l’accompagne chez la plupart des migrants africains. Les drames de l’immigration, les difficultés d’insertion, le regard du Blanc sur le Noir mêlé de préjugés tenaces, le racisme mais aussi les réussites à travers le mariage mixte.

Le regard de l’écrivain Banao se veut d’un réalisme cru dans la capture des destins africains si loin de leurs racines. A cet égard, il se veut une sorte de porte-parole de ses frères de couleurs, à travers la relation expressive de leur vécu et de leurs drames.

Par ailleurs, en plus de la Littérature, Banao Nambo s’est aussi saisi de la perche du journalisme pour exprimer ses ressentis.

Parfaitement trilingue (parlant et écrivant parfaitement l’allemand, le français et l’anglais), l’homme est chroniqueur dans plusieurs journaux suisses où il donne régulièrement des interviews ou publie sur ses œuvres, sa culture ivoirienne.

Quant à son style, il est proche de Balzac où tout est décrit par le menu, où l’intrigue est faite de suspense et où le récit sait être dynamique. Pour mieux faire vivre l’histoire racontée au lecteur. Le récit réaliste étant son créneau.

Y.K

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