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[Côte d’Ivoire] Les chefs traditionnels de Gagnoa appellent au respect des institutions de la République et des personnes qui les incarnent


Gagnoa, 06-11-2024 (lepointsur.com) Les chefs de villages du département de Gagnoa veulent restaurer la cohésion sociale par leurs exemplarités. Dans une note qu’ils ont rendu publique le 04 novembre 2024, ils ont pris l’engagement de bannir de leurs comportements des sentiments négatifs tels que la haine, la jalousie, la vengeance et le manque de pardon.
« En tant que chefs traditionnels, nous sommes des exemples vivants. Il nous revient de prêcher par l’exemple d’incarner le pardon et la tolérance, mais aussi de guider nos communautés vers l’harmonie, la cohésion sociale et des valeurs de fraternités et d’unité », a expliqué Gnagno Kadji Adolphe, chef du village de Pkapekou et par ailleurs président par intérim du Conseil des chefs du département de Gagnoa.

Le chef des chefs de village de Gagnoa a également soutenu dans cette note qu’il est également crucial de rappeler que toute personne, quel que soit son statut social, à le devoir de respecter non seulement les autorités traditionnels, les chefs de provinces, les chefs de canton, les chefs de tribu, les chefs de villages ou encore les présidents d’associations des chefs traditionnels, mais surtout et surtout les institutions républicaines et les personnalités qui les incarnent.

« Ce respect mutuel est le fondement d’une société stable et harmonieuse. Nous, chefs traditionnels, avons la responsabilité de sensibiliser nos populations à l’importance de ce respect », a noté Gnagno Kadji Adolphe. Aussi, les chefs traditionnels de Gagnoa ont également dénoncé la vente abusive des terres dans les villages.

« La terre est notre héritage, notre identité et notre sécurité économique. Cependant, la vente anarchique de nos terres met en péril l’avenir de nos villages et crée des conflits fonciers. Il est de notre devoir de réguler et protéger ce patrimoine, afin de le transmettre aux générations futures », ont-il-dénoncé.

Kouamé Samuel, correspondant régional

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