Politique

Côte d’Ivoire : Laurent Gabgbo règle ses comptes avec un livre pour « la vérité et la justice »


Jeudi 26 juin, l’ancien président ivoirien publie, en collaboration avec le journaliste François Mattei, une véritable mise au point, sa vérité sur la crise ivoirienne et sur les agissements de ceux qu’il considère comme ses bourreaux : Dominique de Villepin, Nicolas Sarkozy, Henri Konan Bédié, Guillaume Soro et, bien sûr, Alassane Ouattara.

025062014111231000000arton606367C’est un livre que beaucoup d’observateurs attendaient. Celui d’un passionné d’ouvrages anciens qui choisit, depuis sa cellule de Scheveningen, et en attendant son procès à la Cour pénale internationale (CPI), de coucher ses vérités sur le papier. Pour les Ivoiriens d’abord. Pour ses anciens adversaires ensuite. La meilleure défense, semble dire Laurent Gbagbo, c’est l’attaque.

Le bombardement de Bouaké ? Une opération française destinée à le faire tomber et qui a finalement tourné à la bavure, avec la mort de neuf soldats de la force Licorne. Les accords de Marcoussis ? Une manœuvre de Dominique de Villepin et de l’Élysée pour remettre sur pied des rebelles en perte de vitesse en Côte d’Ivoire. Henri Konan Bédié ? Un politicien qui a vendu son âme à Paris. Guillaume Soro ? Un parvenu par les armes qui ne perd rien pour attendre.

Le président de l’Assemblée nationale ivoirienne a d’ailleurs d’ores et déjà réagi sur Twitter, mardi 24 juin.

Tous en prennent pour leur grade. Nicolas Sarkozy, « arrogant », « sans pensée profonde », « a sorti le gourdin », écrit l’ancien chef d’État. À propos d’Alassane Ouattara, son ambition profonde serait de « faire disparaître la Côte d’Ivoire dans un ensemble plus vaste comprenant notamment le Burkina Faso ». Avec plus de 300 pages de mise au point, l’ancien président a clairement choisi l’offensive.

Retrouvez plus d’extraits du livre de Laurent Gbagbo, Pour la vérité et la justice, dès jeudi 26 juin sur Jeune Afrique. Au menu : Bouaké, les Français, la zone franc, le cacao, Marcoussis, Jacques Chirac et la campagne présidentielle française de 2002, Guillaume Soro, Allassane Ouattara, les élections, la CPI…

Jeune Afrique

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