En prélude au lancement de ses activités, le samedi 2 mars 2019, le Réseau international des femmes leaders (Rifel), présidée par SEMM. Chantal Moussokoura Fanny, en collaboration avec l’organisation canadienne, Saco-Ceso,  a formé (pendant 3 jours) à travers des ateliers plus d’une vingtaine de femmes sur leur autonomisation.

À 24 heures du lancement de ses activités (le samedi 2 mars), au Palais des sports d’Abidjan-Treichville, la présidente du Réseau international des femmes leaders, SEMM. Chantal Moussokoura Fanny vient de permettre à un premier groupe de plusieurs femmes leaders ivoiriennes de bénéficier de trois jours de formation.

«Je suis satisfaite de cette formation, pour plusieurs raisons parce que ça nous a permis d’apprendre beaucoup de choses que nous ignorions jusque-là pour notre autonomisation et notre participation au développement de notre pays. Cette formation nous a permis de comprendre plusieurs choses liées à l’entrepreneuriat des femmes», s’est exprimé, Mme Véhi Alida, leader d’association de femmes à Féuleu (sous-préfecture de la commune de Danané).

Mme Sanogo Mariam, psychopédagogue, 5^ème adjoint au maire de la commune de Bingerville  découvre mieux ses capacités de femmes leaders: «À travers cette formation, le Rifel nous a donné l’occasion de savoir que chaque femme a une force intérieure pour son autonomisation et se faire une place au sein de la société».

Poursuivant, Mme Sanogo a affirmé qu’au cours de cette formation, elles ont acquis de nouvelles notions sur l’autonomisation de la femme, qu’elles partageront avec les autres femmes membres de leurs différentes associations, qui n’ont malheureusement, pas eu l’occasion de prendre part à cette formation. «À la sortie de cette formation, nous avons pu retenir que la femme détient d’énorme capacités et de potentialités. Il va falloir lui donner l’occasion de pouvoir faire ressortir ses valeurs intrinsèques qu’elle possède», a-t-elle expliqué.

À travers cette formation, le Rifel veut permettre aux membres de ses femmes d’avoir les outils nécessaires, afin de s’organiser pour relever différents défis. Pour l’organisateur de l’ombre de cette formation, il est important et nécessaire parce que  les femmes ‘’sont le levier du développement d’un pays’’. «Elles ont besoin de s’exprimer dans différents domaines, et elles ont besoin de soutien financier et de formation», a indiqué M. Thiémokoba Fanny, par ailleurs conseiller municipal de la mairie de Kaniasso. Lui aussi, n’a pas caché sa satisfaction eu égard au bon déroulement de la formation et aux bons comportements des participantes. «Le constat est qu’elles sont venues de diverses communes, avec le désire et la volonté d’apprendre. Elles sont restées concentrées et réactives», a-t-il ajouté.

Débutée le mardi 26 février 2019, à Abidjan, cette formation a porté sur la mission, la vision et les valeurs des femmes du Rifel, de façon à pouvoir permettre à l’organisation de construire quelque chose de positif et constructif, pour les femmes ivoiriennes et du monde.

Elle a également permis de former les femmes sur les techniques et les stratégies à la recherche de financement de projets avec les bailleurs de fonds nationaux et internationaux.

Durant les trois jours de formation, les participantes ont bénéficié de l’expertise de deux formatrices venues du Canada, MM. Anny Jalbert et Rabia Chaouci, de  l’Ong canadienne, Saco-Ceso.

Georges Kouamé

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