Economie

Côte d’Ivoire / Lancement d’un projet de 76 milliards de FCFA pour appuyer le secteur agricole


AGRICULTURE– Monsieur le Préfet de la Région du Sud Comoé ;
– Mesdames et Messieurs les Membres du Corps Préfectoral ;
– Monsieur le Président du Conseil Régional du Sud Comoé ;
– Monsieur le Maire de la commune d’Aboisso ;
– Mesdames et Messieurs les Députés ;
– Monsieur le Directeur de Cabinet ;
– Monsieur le Directeur des Opérations de la Banque Mondiale ;
– Monsieur le Directeur de l’Agence Française de Développement (AFD) ;
– Mesdames et Messieurs les Représentants des Partenaires Techniques et Financiers ;
– Madame et Messieurs les Conseillers Techniques ;
– Messieurs les Directeurs Généraux et Directeurs d’Administration centrale ;
– Madame le Coordonnateur des Projets financés par la Banque Mondiale ;
– Messieurs les Présidents des Associations Interprofessionnelles et des structures de gestion des filières impliquées dans la mise en œuvre du PSAC ;
– Madame la Coordinatrice du Secrétariat Technique du C2D ;

– Madame et Messieurs les Directeurs Généraux ;
– Mesdames et Messieurs les Directeurs et Chefs de Services ;
– Mesdames et Messieurs les Présidents des Conseils d’Administration des Organisations Professionnelles Agricoles de café-cacao ;
– Mesdames et Messieurs les producteurs de café-cacao;
– Mesdames et Messieurs les Présidents des Organisations Non Gouvernementales ;
– Distingués Chefs traditionnels ;
– Honorables Chefs religieux ;
– Chers amis de la presse ;
– Mesdames et Messieurs, honorables invités.

L’évènement qui nous réunit ce matin est d’importance.
Il s’inscrit en effet, dans le cadre de la mise en œuvre de la décision prise par le Gouvernement, de redynamiser les grandes filières agricoles, et qui a fait l’objet d’un engagement auprès de la Banque Mondiale le 5 novembre 2013.
En choisissant d’apporter un appui budgétaire au secteur agricole à travers les filières café-cacao, coton, anacarde et hévéa et d’aider à l’opérationnalisation du PNIA, la Banque Mondiale a contribué fortement à la relance du développement du secteur agricole et partant, à la réduction dans des proportions considérables, de la pauvreté.
Au regard du nombre d’ivoiriens vivant de ces spéculations, et de la forte contribution de celles-ci à l’économie nationale, il est aisé de mesurer la justesse de l’option prise.
Vous me permettrez donc, de rendre un hommage mérité aux experts de la Banque Mondiale, qui avec mes collaborateurs, ont œuvré d’arrache-pied pour identifier les secteurs à impact direct et définir les axes d’interventions.

Mesdames et Messieurs,
Honorables invités.
Concilier le financement public avec les initiatives privées, notamment les structures de gestion des grandes filières agricoles est une approche innovante d’intervention dans le secteur agricole.
Cette approche est en droite ligne de la vision du Gouvernement ivoirien de fédérer toutes les sources de financement pour faire de la Côte d’Ivoire, un pays émergent à l’horizon 2020.
Aucun secteur de développement ne saurait rester en marge de cet élan donné par le Président de la République, SEM Alassane OUATTARA.
En initiant le Projet d’Appui au Secteur Agricole (PSAC), c’est aux préoccupations quotidiennes d’au moins 120 milles bénéficiaires directs (Planteurs de cacao, d’hévéa, de Palmier à huile, de coton et d’anacarde) que le Gouvernement apporte une réponse satisfaisante, par le biais du renouvellement des vergers vieillissants, par la fourniture de matériel végétal amélioré, par le conseil agricole et par la structuration des organisations Professionnelles.
Ce sont également 5 800 km de pistes à réhabiliter et à entretenir pour l’évacuation rapide des productions et la mise en place d’une stratégie de gestion des pistes de desserte agricole.
La réponse apportée par le PSAC, c’est en outre, la mise en place de mesures incitatives à l’investissement privé aussi bien pour les nationaux que pour les non nationaux.
Monsieur le Directeur des Opérations de la Banque Mondiale,
Monsieur le Directeur de l’AFD,
Mesdames et Messieurs,
Honorables personnalités,
Je me tourne à présent vers les structures de gestion des filières agricoles ciblées pour leur rappeler que le défi et les enjeux de mise en œuvre de ce projet sont considérables, tant du point de vue de la bonne gouvernance, du respect des procédures instaurées par les Partenaires Techniques et Financiers, que des objectifs de durabilité des actions de développement envisagées.
Nous devrons ensemble veiller scrupuleusement à faire en sorte d’éviter tout blocage qui pourrait contrarier la mise en œuvre du Projet.
C’est donc à une approche nouvelle de collaboration que je vous convie. Il s’agit en l’espèce, de concilier vos initiatives propres et les axes stratégiques de développement mis en place par l’Administration agricole. Il vous appartient donc de saisir l’occasion pour conjuguer vos efforts en vue d’obtenir un impact conséquent et satisfaisant de nos actions.
Monsieur le Directeur des Opérations de la Banque Mondiale,
Monsieur le Directeur de l’AFD,
Mesdames et Messieurs,
Avant de clore mon propos, je voudrais rendre un hommage spécial à El Hadj Adama qui a marqué sa présence au démarrage de la formulation du projet et qui, appelé à d’autres fonctions, ne peut être des nôtres aujourd’hui.
Nous éprouvons une légitime fierté de savoir qu’en quittant la Côte d’Ivoire, c’est à une fonction de niveau plus élevé qu’il a été appelé.
Les prières des populations des zones bénéficiaires de ce projet le soutiendront dans l’accomplissement de ses nouvelles charges.
Je reste persuadé en ce qui me concerne, que dans ses nouvelles fonctions, il continuera d’œuvrer pour le développement du secteur agricole ivoirien.
Quant à son digne successeur, M Nabil Chaherli, le nouveau chef de projet, qui s’est illustré par son ferme engagement à réaliser la mise en œuvre de ce projet, je voudrais lui adresser un salut cordial et l’assurer de mon entière collaboration
C’est le lieu de dire toute ma fierté et celle de mon département, de travailler en symbiose avec les experts de la Banque Mondiale.
Je ne saurais oublier l’Agence Française de Développement qui, à travers le C2D, accorde un financement complémentaire à ce projet.
Je me dois donc de rendre hommage à Monsieur Bruno Leclerc et à sa collaboratrice, Madame Valérie Reboud, qui ont accepté d’appuyer les mécanismes de développement des structures de gestion des filières et de collaborer étroitement avec la Banque Mondiale et mon département dans le cadre de ce projet.
Ce faisant, ils témoignent de ce que ces grandes filières agricoles constituent le socle de l’économie ivoirienne, et qu’ils sont convaincus comme nous, de ce que, sans aucun doute, leur essor servira d’exemple à d’autres secteurs de l’économie ivoirienne.
Monsieur le Directeur des Opérations de la Banque Mondiale,
Monsieur le Directeur de l’AFD,
Mesdames et Messieurs,
L’acte que nous posons ensemble ici à Aboisso, sera prolongé dans les zones de prédominance des cultures ciblées par le projet. Les populations rurales bénéficiaires et les opérateurs économiques auront l’opportunité de s’exprimer et de donner leurs avis sur les approches de mise en œuvre, et cela en relation avec les structures de gestion des grandes filières agricoles.
Je voudrais me tourner maintenant vers le Coordonnateur du PSAC et ses collaborateurs.
Est-il nécessaire de vous dire que l’enjeu de ce projet est de taille d’autant qu’il s’agit d’arrimer l’ensemble des initiatives des Pouvoirs publics et des Structures de gestion des filières?
Votre mission comporte d’énormes responsabilités et son exécution vous donnera nécessairement à faire face à quelques difficultés que, fort heureusement, vos capacités personnelles vous prédisposent à lever aisément.
C’est dans cette optique que votre désignation a été opérée sur la base de critères objectifs de compétence qui ne sauraient être mis en cause.
C’est le lieu de rappeler qu’un grand jury composé non seulement de représentants des Ministères en charge de l’Economie et des Finances, du Budget et de l’Agriculture, mais également des structures de gestion des filières agricoles, à savoir, le Conseil du Café Cacao, le Conseil du Coton et de l’Anacarde, l’APROMAC et l’AIPH.
Ce jury a été assisté par des experts dans le cadre d’un projet cofinancé par la Banque Mondiale et l’AFD.
Je vous fais donc confiance et compte sur votre engagement personnel et votre détermination à réussir la mission qui vous est confiée.
Je tiens à vous assurer de mon soutien et de celui de l’équipe technique que j’ai mise en place au sein du Ministère pour vous appuyer dans l’orientation stratégique, en vue du respect de la lettre et de l’esprit qui ont guidé la formulation du projet et ce, dans le souci de sa cohérence avec les axes de développement visés par le PNIA.
C’est d’ailleurs, cette équipe qui a travaillé avec acharnement pour mettre en place les documents d’exécution, les manuels des procédures administratives, comptables et financières, le plan de gestion environnementale et la politique de recasement.
D’autres études spécifiques sur le genre et l’inclusion sociale, les mesures incitatives à la transformation des noix de cajou ont également été menées et devront constituer pour vous, des boussoles dans la mise en œuvre efficiente du projet.
C’est autour de ces documents que se sont déroulés pendant ces deux jours, les travaux d’imprégnation du projet.
Monsieur le Directeur des Opérations de la Banque Mondiale,
Monsieur le Directeur de l’AFD,
Mesdames et Messieurs,
En me réjouissant par avance, de l’appropriation des documents techniques d’implémentation, et en vous réitérant l’appui de mon département, pour assurer ensemble avec le concours des Partenaires au Développement, le succès du PSAC, au grand bonheur des braves populations rurales, je déclare au nom du Gouvernement, le lancement officiel du Projet d’Appui au Secteur Agricole (PSAC).
Je vous remercie !

Commentaires

commentaires


Les commentaires sont fermés