Abidjan, 15-07-2025 (lepointsur.com) À Barthelemy Zouzoua Inabo : Les procès au pôle pénal économique et financier mettent en évidence une chose : l’affaissement moral des valeurs dans le pays de ton Camarade. Cela plombe les efforts du gouvernement pour le redressement et la transformation de la société. Tout le monde fait la politique du pire et de l’enrichissement en vitesse. Qui s’étonne alors des trafics illicites ? La gendarmerie nationale vient de saisir 109,7 kg d’or à Gbéléban, dans l’extrême-nord du pays.

“ Il faut juste observer la tension extrême, la peur qui étreint les prévenus ou même les témoins pour s’en convaincre. ”

De hautes personnalités de l’administration publique ou privée, des juristes, des notaires très souvent en difficulté à la barre du pôle pénal économique et financier. Simplement parce que les uns ont été négligents, les autres ont manqué de vigilance dans l’application des textes, pour ne pas dire, cupides, attirés par le gain facile.

Il faut juste observer la tension extrême, la peur qui étreint les prévenus ou même les témoins pour s’en convaincre.

Dans l’affaire de la Coopec portant sur les dossiers litigieux de succession, les notaires impliqués dans la liquidation des droits successoraux ont reconnu, tous ou presque, leurs erreurs dans le traitement des quatre cas présentés. Ils ont fait confiance à des personnes non assermentées pour la constitution des dossiers. « Je n’ai pas vu les dossiers », reconnait une notaire qui a perdu la voix à la barre. Ils ont pris des libertés avec les textes qui fondent leur profession. La seule chose qu’ils n’oublient pas, c’est de récupérer leur part du gâteau.

“ Venir à un tel procès et se montrer évasif, il faut le faire. ”

Il n’y a pas qu’eux : la Coopec qui poursuit son ancienne collaboratrice a été incapable de formuler clairement le montant du préjudice à la barre. L’avocat de la prévenue avait gagné le procès aux points sur cet aspect parce que, à la question de savoir le préjudice subi par la structure, les représentants de la micro-finance ont été incapables de le dire. De 500 millions FCFA au départ, le montant a été finalement arrêté à 138 millions FCFA. Venir à un tel procès et se montrer évasif, il faut le faire.

Il ne faut pas perdre espoir pour autant. Il faut soutenir tous les efforts de redressement du pays. Des avancées notables sont observées dans le secteur Éducation-formation et dans le secteur social. Dans le premier cas comme dans le second, beaucoup reste à faire, mais des gains ont été engrangés. « Le nombre de classes au public est passé de 55 980 en 2011 à 95 328 en 2025. Et le nombre de collèges et lycées publics est passé de 294 en 2011 à 902 en 2025, soit 608 nouveaux établissements », a indiqué le Prédicateur de Songon, ce lundi 14 juillet 2025. L’enseignement technique et l’enseignement supérieur ne sont pas en reste. Le vrai problème de l’école en Côte d’Ivoire est ailleurs : l’adaptation de la formation aux monde de l’emploi.

“ Ce beau coup de la gendarmerie nationale : 109,7 kg d’or saisis sur un orpailleur illégal a la frontière Cote d’Ivoire-Guinée. ”

Au plan social, le projet #CMUPOURTOUS fait son chemin. Le ministère de l’Emploi et de la protection sociale ne recule devant rien pour sensibiliser les populations sur le bien-fondé de la couverture maladie universelle. Ceux qui en profitent parlent peu. Les détracteurs du projet sont plus bruyants. Maîtré-Maitré à la foi : il dit qu’il faut rallier les indécis. La caravane #cmuciv à fait escale à Akoupé, dans la région de la Mé.

Ce beau coup de la gendarmerie nationale : 109,7 kg d’or saisis sur un orpailleur illégal a la frontière Cote d’Ivoire-Guinée. Il contournait le poste frontière de Gbéléban, mais le dieu de l’orpaillage illégal l’a lâché : il a croisé le chemin d’un agent anti-drogues.

Par Fernand Dédeh

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