Côte d’Ivoire-insécurité/Retour des Escadrons de la mort ?
Qui veut assassiner le Commandant Tracteur ? L’escalade de la violence est-elle de retour ? Tout porte à le croire avec ce qui se trame autour de Traoré Salif dit Commandant Tracteur. Après sa détention injustifiée dans le blindé du Camp militaire d’Akouédo pendant 30 jours, l’on croyait les lampions éteints sur cette affaire rocambolesque qui a frisé le mensonge et la délation.
Que non ! En effet, depuis sa sortie du goulag des temps nouveaux d’Akouédo qui l’a contraint à aller pour des soins en France, le Commandant Tracteur est, sans être alarmiste, objet de menaces et d’espionnage.
Sinon, comment expliquer que des véhicules banalisés rôdent de manière permanente aux alentours de sa résidence pendant que d’autres le suivent au cours de ses divers déplacements. Pis, dans les milieux de ceux qui avaient manigancé son arrestation, il se susurre que tout a été planifié pour attenter à la vie du Cdt Tracteur dont le silence effraie plus d’un.
Une information à prendre avec beaucoup de délicatesse quand on sait que le week-end dernier, à son retour d’une cérémonie de 40è jour d’un élément à Abobo Pk18, le Cdt Tracteur et ses hommes ont remarqué la présence suspecte d’un véhicule de marque Patrol avec une plaque banalisée qui les suivait depuis PK18.
Pour mieux comprendre, au dire de l’un des proches du cdt, il a feint de se rendre au Km 9 à la Riviera où après une escale de 2 heures, il se retrouvera curieusement nez à nez avec le même véhicule aux vitres teintées dont les occupants surpris cherchaient à se dissimuler. De même, des jours auparavant, c’est une unité de deux véhicules banalisés qui l’ayant suivi jusqu’à son domicile ont, finalement été interceptés par ses éléments.
C’est dire combien de fois le patron de la compagnie Tracteur est dans le viseur de certaines personnes qui profitent de leur position au sein du pouvoir pour poser des actes dont les conséquences risquent d’être très dommageables pour le pays. Il est donc grand temps que de telles pratiques cessent pour le bonheur de la population ivoirienne qui a encore les stigmates de plusieurs années de crise militaro-politique. Affaire à suivre…
Kpan Charles